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septembre 18, 2020
L’INDICE SE RAFFERMIT EN AOÛT

L’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a crû de 0,6 % en août, soit juste en-deçà de la moyenne de 0,7 % sur 22 ans pour un mois d’août. Si on corrigeait l’indice des variations saisonnières habituelles (dessaisonalisation), il aurait crû de 0,4% en août selon nos estimations après deux replis successifs […]

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septembre 18, 2020
La demande refoulée contribue à la hausse des prix des maisons

L’Indice composite des prix des maisons à la revente a continué de monter en août. En effet, 10 des 11 marchés suivis affichaient une hausse pendant le mois, à l’exception de Calgary, où les prix ont stagné. Les hausses observées en août confirmaient les conditions sur le marché de la revente. Selon le ratio des inscriptions actives aux ventes publié par l’ACI, le marché était largement favorable aux vendeurs dans la moitié des provinces, la Colombie-Britannique et le Manitoba étant très proches d’atteindre ce statut aussi. Un tel développement est attribuable au niveau record de ventes de maisons au pays durant le mois. Les données sous-jacentes de l’Indice composite de prix de maison étaient conformes au fort rebond de l’activité. En effet, l’IPM Teranet-Banque Nationale utilise une méthodologie d’appariement des ventes pour suivre l’évolution des prix des maisons, et ceux-ci n’étaient en baisse que de 1.3% sur 12 mois, ce qui contraste nettement avec les trois derniers mois, où les baisses sur 12 mois dépassaient 20%. Il faut dire qu’il y avait beaucoup de terrain à rattraper en raison de la demande refoulée après plusieurs mois de confinement. De plus, les taux hypothécaires sont descendus à des creux planchers et sont un incitatif pour ceux qui cherchent à acheter. Après ajustement saisonnier de l’Indice composite non lissé, celui-ci affiche une hausse de 1.7% en glissement mensuel en août, la variation mensuelle la plus élevée des 40 derniers mois. Cependant, le marché immobilier résidentiel butera contre plusieurs difficultés ces prochains mois. La réduction progressive des programmes d’aide au revenu alors que le marché du travail demeure en difficulté combiné à la faiblesse de l’immigration représentent des vents de face pour la demande immobilière.

septembre 2020

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septembre 14, 2020
L’abordabilité du logement s’est améliorée au T2 2020

L’abordabilité du logement s’est améliorée dans les grands centres urbains du Canada au deuxième trimestre de 2020 après s’être détériorée pendant les deux trimestres précédents. L’augmentation des revenus a contribué à cette amélioration, mais l’embellie était surtout due à la diminution des taux d’intérêt. Ceux-ci ont baissé de 19 points de base pendant le trimestre, reflétant la détente pratiquée par la banque centrale. Ensemble, la progression des revenus et la baisse des taux ont largement suffi à compenser l’augmentation des prix des maisons. Néanmoins, la baisse des taux d’intérêt sur la moyenne trimestrielle ne reflate pas complètement le changement des taux hypothécaires sur 5 ans depuis le début de la pandémie de COVID-19. La baisse des taux de février à juin était beaucoup plus importante, soit 41 points de base. Pour l’avenir, les données préliminaires sur les taux indiquent de nouvelles améliorations au troisième trimestre de l’année (cumulativement, ils sont en baisse de plus de 70 pb). Nous nous attendons bien sûr à ce que cela favorise l’abordabilité, mais les prix de l’immobilier résidentiel devraient rester résilients d’après les données les plus récentes sur la revente, qui indiquent des volumes record. Les acheteurs se sont précipités sur le marché après avoir retardé leurs achats et ils se voient maintenant offrir des taux d’intérêt à un plancher record. Une fois que la demande refoulée sera épuisée, le marché canadien de l’immobilier résidentiel devra composer avec un taux de chômage élevé et une réduction de la formation de ménages en raison d’une diminution de l’immigration.

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août 20, 2020
Nouvelles données d’ACM maintenant disponibles!

Alors que le marché immobilier canadien continue d’évoluer et de s’étendre, nous voulons vous offrir des données qui vous donnent une meilleure idée du marché national. Pour ce faire, nous avons le plaisir d’annoncer qu’à compter de la publication du mois en cours, nous avons étendu nos données établies pour 26 ACM pour offrir maintenant des données provenant de 6 ACM supplémentaires : Lethbridge (AB), Bellville (ON), Trois-Rivières (QC), Sherbrooke (QC), Saint John (N-B) et Moncton (N-B). Ne manquez pas de consulter ces nouvelles données améliorées et de comparer les changements mensuels entre les six nouvelles ACM et les ACM courantes.

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août 20, 2020
Des signaux contrastés pour le marché immobilier résidentiel en pandémie

La progression de l’indice composé le mois dernier était la plus faible pour un mois de juillet en 15 ans. Cela marque le deuxième mois où des indices révèlent que le confinement a eu un impact sur l’activité qui ralentissait le marché immobilier résidentiel. On notera que l’Indice composite de prix de maison Teranet-Banque Nationale est lissé par l’utilisation de la moyenne mobile de trois mois et emploie les données du registre foncier. Cela signifie qu’il reflète actuellement l’évolution du prix des maisons alors que le secteur était encore en ralenti. L’indice brut corrigé des effets saisonniers de juillet dénote plutôt un rebond de 0.9% après deux baisses consécutives, ce qui concorde avec le solide rebond des ventes de maisons qui se produit depuis avril. Cela signifie-t-il que le marché immobilier résidentiel sera à l’abri des difficultés dans cette récession? Pas si vite. La demande latente accumulée pendant le confinement a gonflé les chiffres de ventes de juin et de juillet. Un examen de la moyenne mobile sur 5 mois révèle que l’activité sur le marché de la revente de maisons était plutôt faible depuis mars. En ce sens, nous pensons toujours que le marché immobilier résidentiel butera contre certaines difficultés. En fait, les ménages n’ont pas encore souffert des conséquences des difficultés économiques actuelles. Les consommateurs ont bénéficié de reports de remboursements de dettes et les programmes d’aide au revenu établis par les divers paliers de gouvernement ont largement compensé les pertes sur le marché du travail. La fin de ces programmes et un marché du travail encore en convalescence pourraient soulever des obstacles.

août 2020

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août 20, 2020
LE PLUS FAIBLE HAUSSE DE L’INDICE EN 15 ANS POUR UN MOIS DE JUILLET

Dans la foulée de la pandémie, le ralentissement du marché immobilier se confirme. L’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC n’a crû de que 0,3% en juillet, la plus faible hausse en 15 ans pour un mois de juillet. D’ailleurs, si on corrigeait l’indice des variations saisonnières habituelles (dessaisonalisation), on aurait […]

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juillet 20, 2020
LE RALENTISSEMENT DU MARCHÉ IMMOBILIER DÛ À LA COVID-19 SE CONFIRME

L’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a crû de 0,7% en juin. Ce gain n’équivaut qu’à la moitié de la moyenne des variations mensuelles de l’indice en juin au cours des dix années précédentes. Qui plus est, il s’agit de la plus faible progression de l’indice composite pour un mois […]

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juillet 20, 2020
Confirmation du ralentissement du marché immobilier dû à la COVID-19

Le mois dernier, la progression de l’indice composé était la plus faible pour un mois de juin depuis 2004. Cela s’ajoute à d’autres indices déjà relevés en mai d’un ralentissement de l’activité du marché immobilier à cause de la COVID-19. Par exemple, le nombre de paires de ventes desquelles les indices de juin ont été dérivés était le plus faible pour un mois de juin depuis 2001. Comme en mai, un faible niveau de paires de ventes a été enregistré dans toutes les 11 régions métropolitaines qui composent
l’indice composite. De plus, juin marque la deuxième baisse mensuelle de suite de l’indice composé brut corrigé des effets saisonniers. L’indice brut a baissé en juin dans six des onze régions métropolitaines constituantes. Certes, selon l’ACI, les ventes totales de maisons canadiennes sont revenues à un niveau plus normal, et cela devrait bientôt se refléter dans les registres fonciers. Mais des points d’interrogations demeurent. Nous nous attendons à ce que le taux de chômage canadien reste élevé pendant un certain temps. Dans ce contexte, la demande de logements pourrait baisser en raison du ralentissement de l’immigration et du fait que les acheteurs potentiels d’un premier logement pourraient se voir refuser un credit hypothécaire, bien que le taux de propriété soit bas parmi les travailleurs dans les secteurs les plus affectés par la COVID-19.

juillet 2020

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juin 17, 2020
LES PREMIERS SIGNES DU RALENTISSEMENT DU MARCHÉ IMMOBILIER

L’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a crû de 1,1 % en mai. Ce gain égale la moyenne des variations mensuelles de l’indice en mai au cours des dix années précédentes. L’indice a été tiré vers le haut par les régions métropolitaines d’Ottawa-Gatineau (2,2 %), Toronto (2,1 %), Halifax (1,8 %) et Hamilton […]

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juin 17, 2020
Premiers signes d’un ralentissement du marché immobilier

Deux phénomènes apparus dans les données des registres fonciers reflètent le ralentissement de l’activité de vente de logements qui a débuté dans la deuxième quinzaine de mars. Premièrement, le nombre de paires de ventes dont les indices de mai sont dérivés a baissé de 22% a/a. Il s’agit du plus important recul en glissement annuel depuis avril  013, marquant une rupture nette dans la tendance à la hausse qui se manifestait jusque-là. Des baisses des paires de ventes ont été enregistrées dans les 11 régions métropolitaines couvertes par l’indice composite. Le deuxième signe est le ralentissement de l’indice composé brut corrigé des effets saisonniers, qui n’a augmenté que de 0.2% en mai après trois mois de gains dépassant 0.8% (graphique de droite). L’indice brut a baissé ou était inchangé dans cinq des onze regions métropolitaines constituantes. À notre avis, des baisses de prix des logements sont à prévoir. Le taux de chômage est passé de 5.6% en février à 13.7% en mai au Canada, et il devrait rester élevé au moins jusqu’à la fin de l’année prochaine. Dans ce contexte, la demande de logements pourrait baisser en raison du ralentissement de l’immigration et du fait que des acheteurs potentiels d’un premier logement pourraient se voir refuser un crédit hypothécaire. À l’inverse, l’offre pourrait se trouver alimentée par des propriétaires incapables d’honorer leurs engagements hypothécaires, qui chercheront
donc à vendre.

juin 2020