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mars 13, 2019
La faiblesse des prix gagne presque toutes les régions

En février, les prix des maisons ont poursuivi leur tendance à la baisse. L’indice composite de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a diminué un cinquième mois de suite (graphique de gauche). En outre, la faiblesse a gagné la plupart des régions. Dans les 11 régions métropolitaines qui composent l’indice composite, une seule (Montréal) a enregistré une hausse de l’indice au cours des six derniers mois. Parmi les 14 autres régions métropolitaines pour lesquelles nous avons un IPM, seules celles de London et de Windsor peuvent en dire autant. Il s’agit de la plus faible diffusion des gains sur six mois en dix ans pour un mois de février (graphique de droite). Les prix des maisons s’adaptent à la récente hausse des taux d’intérêt et au resserrement des règles d’admissibilité à un prêt hypothécaire. Mais faiblesse des prix ne veut pas dire effondrement des prix. À Toronto, le plus important marché immobilier du Canada, les prix des appartements ont monté pendant 16 mois de suite, alors que les prix des autres types de logements n’ont reculé que de 1.2% au cours des six derniers mois. À Vancouver, où l’emploi avait augmenté de 3.1% d’une année à l’autre en février, les ventes de maisons corrigées des effets saisonniers se sont stabilisées au début de l’année, limitant l’ampleur de nouvelles baisses des prix.

Mars 2019

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février 13, 2019
La faiblesse s’intensifie à Vancouver, Calgary et Edmonton

En janvier, la tendance à la baisse du prix des logements s’est intensifiée dans les trois
principales régions métropolitaines de l’Ouest canadien. Les indices de Vancouver,
Calgary et Edmonton ont prolongé les séquences de mois sans hausse les plus longues
parmi les 11 régions métropolitaines couvertes par l’indice national. Calgary n’a pas
enregistré de hausse depuis sept mois, Vancouver, depuis six et Edmonton, depuis cinq.
Les prix des logements tendaient à la baisse pendant trois des quatre dernières années
à Calgary et à Edmonton alors que Vancouver n’affiche aucune croissance pour la
première fois en six ans (graphique de gauche). À Calgary, le ratio des inscriptions aux
ventes était le plus haut pour un mois de janvier depuis 2014 (graphique de droite) −
l’année de l’effondrement des prix du pétrole. Calgary et Edmonton ont toutes deux un
nombre démesuré de logements neufs vacants et la faiblesse des prix ne se dément pas.
À Vancouver, où les prix des maisons ont fléchi ces derniers mois, la situation semble se
stabiliser. Après correction des effets saisonniers, les ventes de logements à Vancouver
se sont en effet stabilisées comparativement à décembre. Le marché du travail solide
dans le Grand Vancouver, où un nombre record de 72K emplois ont été créés au cours
des six derniers mois, militent en faveur d’un ratio d’inscriptions aux ventes qui se
stabilise et d’une déflation limitée des prix.

février 2019

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février 04, 2019
24 janvier 2019 Les taux d’intérêt rendent l’accession à la propriété plus difficile au T4 2018

Au T4, l’abordabilité s’est dégradée un 14e trimestre de suite, selon l’indice composé urbain.
Tous les marchés, sauf deux, ont subi une détérioration découlant d’une hausse de 20 points
de base des taux d’emprunt hypothécaires résidentiels, les marchés les plus chers du pays
ayant été les plus affectés (détails dans le tableau page 12). Les coûts de financement étaient
en hausse un sixième trimestre d’affilée, ce qui représente la plus longue série de hausses
depuis la période 1999-2000. À Vancouver, les prix immobiliers résidentiels diminuent, mais cela
n’a pas empêché une poursuite de la détérioration de l’abordabilité avec la hausse des taux
d’intérêt et la diminution du revenu annuel médian. Dans cette ville, notre mesure du segment
autre que les appartements a franchi le seuil psychologique de 100%, puisqu’il faudrait
maintenant 101.5% du revenu médian avant impôt d’un ménage pour payer une maison
représentative. En d’autres termes, ce segment est encore plus hors de portée pour une famille
au revenu médian. Comme dans le cas de Vancouver, les deux segments au niveau national
ont subi une forte détérioration au cours des 3 dernières années, mais la dégradation a été
moins prononcée pour les appartements (graphique de gauche) ce qui pourrait expliquer
pourquoi les prix augmentaient toujours à un rythme soutenu en 2018 (+6.2% a/a contre 1.2%
pour les autres biens). Cela dit, il ne faudrait pas exclure un ralentissement de ce segment en
2019 puisque la location d’appartements représente maintenant une option très
concurrentielle.

decembre 2018

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janvier 14, 2019
Baisses généralisées des prix des logements au T4 2018

Les prix des logements ont fléchi au deuxième semestre de 2018 dans la plupart des
régions métropolitaines qui font partie de l’indice composite de prix de maison Teranet-
Banque Nationale. L’indice de Calgary n’a pas augmenté un sixième mois de suite en
décembre. C’était le cinquième mois sans hausse pour Vancouver et le quatrième pour
Edmonton. La faiblesse est devenue apparente au T4 dans six autres régions
métropolitaines, seules Montréal et Ottawa-Gatineau ayant vu monter le prix des
logements (graphique de gauche). Il s’agit de la plus faible diffusion de gains sur 3 mois
en décembre depuis 2013. Le graphique de droite montre que cette conclusion tient
aussi si on ajoute à l’échantillon 14 autres régions métropolitaines canadiennes pour
lesquelles un IPM Teranet-Banque Nationale existe (mais sans être intégré à l’indice
composé national). L’augmentation des taux hypothécaires et le durcissement des règles
d’admissibilité à un prêt hypothécaire causent un ralentissement de la plupart des grands
marchés résidentiels au Canada. Sur certains marchés, une augmentation récente des
logements neufs vacants ajoute à la pression à la baisse des prix. À ce stade, nous
anticipons toujours un atterrissage en douceur du marché canadien.

janvier_2019

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décembre 12, 2018
Prix des maisons : Deuxième baisse mensuelle de suite

La faiblesse des prix immobiliers résidentiels dans certaines grandes régions
métropolitaines est reflétée par une deuxième baisse d’affilée de l’indice composé
national. Sur les marchés les plus dispendieux, les nouvelles règles d’admissibilité à un
prêt hypothécaire et la hausse des taux d’intérêt ont nettement refroidi la demande.
Par exemple, Vancouver n’a enregistré aucune hausse de prix des maisons un quatrième
mois de suite en novembre, ce qui lui vaut une perte cumulative de 1.2%. À Toronto, les
prix ont baissé au cours des trois derniers mois, accusant un recul total de 0.4%. Les
marchés étaient également faibles en Alberta, où les prix n’ont pas augmenté un
cinquième mois de suite à Calgary, et un troisième mois de suite à Edmonton (graphique
de gauche), soit des pertes cumulatives de 1.4% et 1.3% respectivement. Le marché de
la revente est cependant vigoureux dans certaines régions au Canada. À Montréal, par
exemple, les ventes de logements atteignent un record jusqu’ici en 2018 (graphique de
droite). Alors que les taux d’intérêt devraient augmenter plus lentement qu’on ne le
pensait, les espoirs d’un atterrissage en douceur du marché canadien de la revente sont
toujours justifiés.

Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder au rapport complet.

decembre 2018

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novembre 15, 2018
Les prix des maisons ont chuté en octobre

Les prix de l’immobilier résidentiel donnent des signes de faiblesse à l’échelle nationale
(graphique de gauche), mais le marché est loin d’être homogène. Par exemple,
Vancouver n’a enregistré aucune hausse un troisième mois de suite, ce qui lui vaut une
perte cumulative de 1.2%. En outre, la faiblesse s’est propagée aux logements en
copropriété tout comme aux logements plus dispendieux. Cela concorde avec le fait que
depuis le début de l’année, les ventes de logements ont fortement diminué dans les
deux segments. Pour Toronto, le tableau est contrasté, les prix des logements en
copropriété poursuivant une tendance à la hausse. Montréal se situe à l’autre extrémité
du spectre. La deuxième région métropolitaine du Canada a connu le marché de la
revente de maisons le plus vigoureux des derniers mois (graphique de droite). Alors que
les taux d’intérêt doivent à nouveau augmenter au cours des prochains mois, nous ne
prévoyons pas de hausse marquée des prix des maisons.

Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder au rapport complet

Novembre 2018

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novembre 15, 2018
L’abordabilité du logement se détériore encore au T3 2018

Au T3, l’abordabilité s’est dégradée dans pas moins de 9 des dix marchés urbains, ce qui
explique la treizième baisse de suite de notre indice composé urbain. Les marchés
immobiliers résidentiels chers comme ceux de Vancouver et de Toronto ont nettement
ralenti en 2018 et les prix des logements ont même baissé au T3 en raison de l’effet combiné
de la hausse des taux (en hausse pour un cinquième trimestre de suite) et des mesures
macroprudentielles. Malgré la baisse des prix des logements, l’abordabilité ne s’est pas
améliorée car les salaires étaient en baisse sur ces marchés (graphique de gauche). Parmi
les centres urbains, c’est à Montréal et Ottawa-Gatineau que la situation s’est le plus
dégradée au cours du trimestre, mais pour d’autres raisons : les prix du logement y ont bondi
respectivement de 2.1% et 2.5% t/t. Ces marchés relativement abordables ne semblent pas
affectés par la hausse des taux d’intérêt et le resserrement des normes de crédit comme en
témoigne l’état du marché de la revente largement favorable aux vendeurs. Sur le plan
national, une partie importante des acheteurs ne peuvent plus aspirer à une maison
individuelle, mais la demande de condos est solide; à preuve, leurs prix ont augmenté de
6.8% au cours de la dernière année (les autres prix ayant stagné). La détérioration de
l’abordabilité a donc été plus prononcée dans ce segment que dans les autres au cours de
chacun des quatre derniers trimestres (graphique de droite).

Novembre 2018

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octobre 12, 2018
Faiblesse à Vancouver et Calgary

Après correction des effets saisonniers, l’indice de prix composite a légèrement augmenté en septembre, rattrapant un peu du terrain perdu les mois précédents. Cela s’applique en particulier à Toronto, pas à Vancouver ni à Calgary, dont les indices corrigés des effets saisonniers dénotent la poursuite d’une série de baisses (graphique de gauche). Cette tendance à la baisse des prix immobiliers résidentiels concorde avec la faiblesse des ventes de logements signalées par les chambres immobilières respectives de ces deux régions métropolitaines. À l’opposé, les indices corrigés des effets saisonniers ont poursuivi une série d’augmentations solides au cours des derniers mois à Montréal et Ottawa-Gatineau (graphique de droite). Là encore, cela concorde avec la performance du marché de la revente de logements. À Montréal, les ventes étaient en hausse de 8% en septembre par rapport à l’année précédente et atteignaient leur niveau le plus élevé pour un mois de septembre en 9 ans. À Ottawa-Gatineau, le marché est pratiquement « favorable aux vendeurs », à en juger par le ratio des nouvelles inscriptions aux ventes.

Le rapport ci-joint ainsi que d’autres publications du Groupe Économie et Stratégie peuvent également être consultés en cliquant sur le lien ci-dessous:

Octobre 2018

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septembre 12, 2018
L’abordabilité s’érode à nouveau au T2

Les taux d’intérêt hypothécaires ont augmenté un quatrième trimestre de suite au T2.
Résultat, l’abordabilité s’est détériorée dans pas moins de 7 marchés urbains sur dix, ce qui
explique la 12e détérioration de suite de notre indice composé urbain. La hausse des taux
d’intérêt a eu un effet plus cinglant sur les marchés les plus chers du pays (graphique de
gauche), ce qui n’a rien d’étonnant. Heureusement, les hausses de revenus en Colombie-
Britannique ont atténué l’impact dans deux de ses plus grandes villes. Néanmoins, Victoria
a connu une forte détérioration dans les segments à la fois des appartements en
copropriété et des autres formes de logements, car les prix continuent de monter malgré le
resserrement des critères de prêt imposé par le BSIF depuis janvier. Le ralentissement du
marché de la revente a commencé à avoir une incidence sur les prix à Vancouver et Toronto
pendant le trimestre. De fait, les prix de l’immobilier résidentiel ont enregistré leur plus faible
hausse en près de quatre ans à Vancouver alors qu’ils ont baissé à Toronto. Cela dit, les
deux villes représentent toujours un environnement difficile pour les nouveaux acheteurs
d’un logement (graphique de droite) et cela ne changera sans doute pas à court terme vu
que la banque centrale continue de resserrer sa politique monétaire.

Lire le rapport de recherche

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septembre 12, 2018
Faiblesse à Toronto et à Vancouver

L’indice composite publié était en hausse en août un cinquième mois de suite, mais ces
progressions ne reflètent que des mouvements habituels en cette période de l’année. En
effet, après correction des effets saisonniers, l’indice composite est resté stationnaire
en août après des baisses de juin et juillet. Ainsi, à l’échelle nationale, le marché
n’affiche certainement pas une vigueur sous-jacente. Cette tendance provient
principalement de Toronto et de Vancouver, les deux plus importants marchés
immobiliers au Canada. À Toronto, l’indice publié affiche une cinquième hausse
mensuelle de suite, mais à l’inverse, son pendant corrigé des effets saisonniers
enregistre sa cinquième contraction consécutive. À Vancouver, l’indice corrigé des effets
saisonniers a baissé un troisième mois de suite (graphique de gauche). En août, l’indice
corrigé des effets saisonniers s’est contracté ou est resté stable dans six des neuf autres
régions métropolitaines couvertes. Cela dit, certaines régions font montre d’une vigueur
sous-jacente, comme à Montréal et Ottawa-Gatineau, dont les indices ont connu
récemment de fortes hausses.

Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder au rapport complet

septembre 2018