Post Category: Actualités et rapports économiques
août 20, 2019
La déflation des prix des maisons sur le point de refluer dans l’Ouest canadien?

L’IPM national a augmenté à un rythme inférieur à l’inflation de 0.4% au cours des 12 derniers mois, soit sa plus faible progression depuis novembre 2009. Cependant, la faiblesse n’est pas généralisée entre toutes les régions. L’IPM national a été déprimé par la baisse de 6.2% de l’indice à Vancouver pendant cette période, ce qui correspond à une séquence de 12 mois sans aucun gain. D’autres régions métropolitaines de l’Ouest canadien (Victoria, Calgary, Edmonton et Winnipeg) ont aussi contribué à ralentir l’IPM. À l’inverse, la croissance de l’indice annuel a été honorable dans la plupart des six régions dans le centre et l’est du pays. Le fait que l’IPM national ait enregistré des gains au cours des trois derniers mois ne signifie pas que le marché a retrouvé sa pleine vigueur. De fait, les trois dernières augmentations étaient faibles comparativement à la moyenne de 21 ans sur ces mois. Après correction des effets saisonniers, l’IPM aurait en fait été en baisse au cours des trois derniers mois. Cela dit, le récent rebond des ventes de maisons dans tout le Canada a aussi été ressenti dans la partie ouest du pays. Cela devrait aider à limiter la déflation des prix des maisons dans cette région.

août 2019

Post Category: Actualités et rapports économiques
août 12, 2019
Plus forte amélioration en une décennie de l’abordabilité du logement

Au deuxième trimestre, l’abordabilité du logement – mesurée par l’indice compose urbain – s’est améliorée plus que jamais depuis 2009. Tous les marchés observés ont connu une embellie au cours du trimestre (graphique de gauche), dont le facteur le plus important a été la diminution des taux hypothécaires. La chute libre des coûts de financement a effectivement été la plus importante depuis le T3 2010. Cela, conjugué à un marché du travail sain produisant une croissance des revenus de l’ordre de 1.7% pendant le trimestre et à la baisse des prix immobiliers résidentiels de 1.0%, signifie que tous les éléments ont contribué à l’abordabilité du logement. Vancouver a enregistré la plus forte progression de tous les marchés urbains au T2. Toronto était essentiellement un reflet de la situation de Vancouver, avec une forte amélioration du marché autre que celui des appartements en copropriété et un certain progrès sur celui des appartements. La baisse des taux hypothécaires combinée à un marché du travail robuste a réduit le risque d’une correction des prix des logements au cours des prochains mois. Cela dit, certains vents contraires pourraient freiner la hausse des prix du logement. Malgré les progrès récents à Vancouver et à Toronto, ces marchés restent inabordables sur une base historique (graphique de droite). En outre, alors que le taux hypothécaire contractuel a diminué de 68 points de base depuis décembre dernier, le fait que le seuil d’admissibilité n’a diminué que de 15 points de base implique que la plupart des nouveaux acheteurs potentiels évincés par la directive B-20 le restent.

août 2019

Post Category: Actualités et rapports économiques
juillet 18, 2019
Pratiquement pas de croissance annuelle pour l’IPM national

L’IPM national a augmenté à un rythme inférieur à l’inflation de 0.5% au cours des 12 derniers mois, soit sa plus faible progression depuis novembre 2009. En outre, le fait que des gains mensuels soient déclarés pour mai et juin ne signifie pas que le marché a récemment opéré un revirement. Ces deux mois sont habituellement ceux où le taux de croissance est le plus fort de l’année. En fait, les deux dernières augmentations figuraient parmi les plus faibles de l’histoire pour les mois de mai et juin. Après correction des effets saisonniers, l’IPM aurait en fait été en baisse au cours des deux derniers mois. Cependant, la faiblesse n’est pas généralisée entre toutes les régions. L’IPM national a été tiré vers le bas par les baisses de prix de maison sur 12 mois dans les regions métropolitaines de l’Ouest canadien (Vancouver, Calgary, Edmonton et Winnipeg) et la hausse minime à Victoria. Au centre et dans l’est du Canada, la croissance des prix
des maisons va d’honorable à forte (graphique de gauche). Cela concorde avec l’état des marchés de la revente de maisons. Par exemple, le marché de Vancouver est devenu favorable aux acheteurs à la fin de l’an dernier alors que celui de Toronto est resté équilibré et que celui de Montréal n’a jamais été aussi tendu depuis 2005. Cela dit, un rebond des ventes de maisons s’est récemment produit au Canada et a aussi été ressenti dans les grandes agglomérations de l’ouest (graphique de droite) ce qui devrait limiter la déflation des prix dans ces régions.

Juillet 2019

Post Category: Actualités et rapports économiques
juin 26, 2019
L’abordabilité du logement s’améliore au T1 2019 grâce à la santé du marché du travail

Au premier trimestre, l’abordabilité – mesurée par l’indice composé urbain – s’est améliorée plus que jamais depuis 2014; huit des dix marchés urbains ayant progressé pendant la période (graphique de gauche). La bonne santé du marché du travail a le plus contribué à cette évolution par une nette augmentation des revenus (+1.0%) qui a dépassé la hausse des prix des logements (+0.3%) d’une forte marge (graphique de gauche). Simultanément, les taux d’intérêt hypothécaires n’ont pas limité l’accessibilité pour la première fois en sept trimestres. Vancouver a enregistré la plus forte amélioration de tous les marchés urbains principalement attribuable à un repli des prix des logements. Nous continuons de nous attendre à certaines faiblesses des prix sur ce marché puisque les conditions de revente sont favorables aux acheteurs à la fois dans le segment des appartements en copropriété et dans celui des autres formes de logements. À Toronto, l’indice composé révèle une légère amélioration, mais celle-ci est seulement due au segment autre que les appartements. De fait, l’abordabilité du marché des appartements s’est détériorée un peu plus, puisque les prix ont bondi de 2.0% pendant le trimestre, le déséquilibre entre l’offre et la demande continuant de favoriser les vendeurs. Pour le second trimestre, il y a de l’espoir pour une poursuite de l’amélioration de l’abordabilité au Canada étant donné la baisse récente des taux hypothécaire.

mai 2019

Post Category: Actualités et rapports économiques
juin 19, 2019
L’IPM national a augmenté à son rythme le plus lent de ce cycle

Il n’y a pas lieu de se réjouir de la première hausse de prix en sept mois puisque mai est
historiquement le deuxième mois de l’année où les prix augmentent le plus. L’augmentation
de 0.5% représente en effet la plus faible performance relevée à ce jour pour un mois de mai.
Résultat, la croissance annuelle a ralenti à 0.7%, le plus faible rythme depuis la récession
(graphique de gauche). Une combinaison de mesures de test de résistance, de taxes pour les
acheteurs étrangers et des hausses antérieures des taux hypothécaires a contribué au
ralentissement, mais les données récentes révèlent que le marché immobilier canadien se
stabilise. Les ventes de maisons ont augmenté un troisième mois de suite en mai, rebondissant
près de leur moyenne des dix dernières années, ce qui a été possible grâce à l’essor du marché
du travail et à une chute des taux hypothécaires. À Toronto, les prix des appartements et des
autres formes de logement ont reculé en mai, mais la conjoncture du marché de la revente
(graphique de droite) ne laisse pas entrevoir une détérioration importante au cours des
prochains mois particulièrement vu que la RGT a créé le nombre époustouflant de 92K emplois
depuis le début de l’année. Le marché de Vancouver a affiché la plus mauvaise performance
sur une base annuelle de tous les marchés couverts (-4.1%, a/a), mais son marché du travail
tourne très rond en 2019, ce qui pourrait avoir contribué au solide rebond des ventes observé
en mai (+24%).

Juin 2019

Post Category: Actualités et rapports économiques
mai 14, 2019
Le marché de la revente se stabilise-t-il?

L’indice composite de prix de maison Teranet–Banque NationaleMC a de nouveau chuté en avril, mais des signes de stabilisation commencent à se manifester. La baisse de l’indice composé en avril est la plus faible depuis des mois. La baisse cumulative sur sept mois n’est que de 1.8%, ce qui représente une perte modérée comparativement à la récession de 2008-2009 et même comparativement à des séquences plus courtes de repli qui se sont produites depuis (graphique de gauche). Le récent ralentissement de la baisse des prix à l’échelle nationale est en partie attribuable à Toronto, dont l’indice n’a régressé que de 0.2% sur cette période de sept mois. La résilience du marché de la revente de biens immobiliers résidentiels dans la plus grande région urbaine du Canada est due à la performance du segment des copropriétés, dont l’indice a augmenté de 2.1% sur la période (graphique de droite). À en juger par le ratio des inscriptions actives aux ventes, les conditions du marché des appartements en copropriété ont été tendues ces trois dernières années, ce qui laisse penser que la tendance à la hausse des prix des appartements à Toronto ne sera probablement pas interrompue dans un avenir prochain.

Mai 2019

Post Category: Actualités et rapports économiques
avril 12, 2019
L’IPM national chute un sixième mois de suite

En mars, les prix des maisons ont poursuivi leur tendance à la baisse. L’indice composite de prix de maison Teranet–Banque NationaleMC a dérapé un sixième mois de suite, une première en six ans. En outre, en 20 ans d’histoire, c’est la première fois que l’IPM chute pendant un mois de mars en dehors d’une récession. Il y a quelques mois, la faiblesse des prix des maisons était surtout sensible dans les régions métropolitaines le plus à l’ouest. À en juger par la variation sur six mois de l’indice, celle-ci a maintenant gagné neuf des 11 régions comprises dans l’indice composé, Montréal et Halifax étant les exceptions. Si nous prenons aussi en considération les 14 autres régions métropolitaines pour lesquelles l’IPM Teranet-Banque Nationale est compilé (bien qu’elles ne soient pas incluses dans l’indice composé), on constate une augmentation de prix dans seulement six des 25 régions métropolitaines considérées. Cela représente une des plus faibles diffusions des hausses de prix sur six mois en mars depuis que l’indice existe. Les prix des maisons s’adaptent à la récente hausse des taux d’intérêt et au resserrement des règles d’admissibilité à un prêt hypothécaire. Mais faiblesse des prix ne veut pas dire effondrement des prix. À Toronto, le plus grand marché immobilier du Canada, les prix des appartements ont monté pendant 17 mois de suite, alors que les prix des autres types d’habitats n’ont reculé que de 1.4% au cours des six derniers mois. À Vancouver, le marché le plus cher, l’augmentation de l’emploi au rythme de 2.9% au T1 sur une base a/a devrait limiter les nouvelles baisses de prix de maison.

Avril 2019

Post Category: Actualités et rapports économiques
mars 13, 2019
La faiblesse des prix gagne presque toutes les régions

En février, les prix des maisons ont poursuivi leur tendance à la baisse. L’indice composite de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a diminué un cinquième mois de suite (graphique de gauche). En outre, la faiblesse a gagné la plupart des régions. Dans les 11 régions métropolitaines qui composent l’indice composite, une seule (Montréal) a enregistré une hausse de l’indice au cours des six derniers mois. Parmi les 14 autres régions métropolitaines pour lesquelles nous avons un IPM, seules celles de London et de Windsor peuvent en dire autant. Il s’agit de la plus faible diffusion des gains sur six mois en dix ans pour un mois de février (graphique de droite). Les prix des maisons s’adaptent à la récente hausse des taux d’intérêt et au resserrement des règles d’admissibilité à un prêt hypothécaire. Mais faiblesse des prix ne veut pas dire effondrement des prix. À Toronto, le plus important marché immobilier du Canada, les prix des appartements ont monté pendant 16 mois de suite, alors que les prix des autres types de logements n’ont reculé que de 1.2% au cours des six derniers mois. À Vancouver, où l’emploi avait augmenté de 3.1% d’une année à l’autre en février, les ventes de maisons corrigées des effets saisonniers se sont stabilisées au début de l’année, limitant l’ampleur de nouvelles baisses des prix.

Mars 2019

Post Category: Actualités et rapports économiques
février 13, 2019
La faiblesse s’intensifie à Vancouver, Calgary et Edmonton

En janvier, la tendance à la baisse du prix des logements s’est intensifiée dans les trois
principales régions métropolitaines de l’Ouest canadien. Les indices de Vancouver,
Calgary et Edmonton ont prolongé les séquences de mois sans hausse les plus longues
parmi les 11 régions métropolitaines couvertes par l’indice national. Calgary n’a pas
enregistré de hausse depuis sept mois, Vancouver, depuis six et Edmonton, depuis cinq.
Les prix des logements tendaient à la baisse pendant trois des quatre dernières années
à Calgary et à Edmonton alors que Vancouver n’affiche aucune croissance pour la
première fois en six ans (graphique de gauche). À Calgary, le ratio des inscriptions aux
ventes était le plus haut pour un mois de janvier depuis 2014 (graphique de droite) −
l’année de l’effondrement des prix du pétrole. Calgary et Edmonton ont toutes deux un
nombre démesuré de logements neufs vacants et la faiblesse des prix ne se dément pas.
À Vancouver, où les prix des maisons ont fléchi ces derniers mois, la situation semble se
stabiliser. Après correction des effets saisonniers, les ventes de logements à Vancouver
se sont en effet stabilisées comparativement à décembre. Le marché du travail solide
dans le Grand Vancouver, où un nombre record de 72K emplois ont été créés au cours
des six derniers mois, militent en faveur d’un ratio d’inscriptions aux ventes qui se
stabilise et d’une déflation limitée des prix.

février 2019

Post Category: Actualités et rapports économiques
février 04, 2019
24 janvier 2019 Les taux d’intérêt rendent l’accession à la propriété plus difficile au T4 2018

Au T4, l’abordabilité s’est dégradée un 14e trimestre de suite, selon l’indice composé urbain.
Tous les marchés, sauf deux, ont subi une détérioration découlant d’une hausse de 20 points
de base des taux d’emprunt hypothécaires résidentiels, les marchés les plus chers du pays
ayant été les plus affectés (détails dans le tableau page 12). Les coûts de financement étaient
en hausse un sixième trimestre d’affilée, ce qui représente la plus longue série de hausses
depuis la période 1999-2000. À Vancouver, les prix immobiliers résidentiels diminuent, mais cela
n’a pas empêché une poursuite de la détérioration de l’abordabilité avec la hausse des taux
d’intérêt et la diminution du revenu annuel médian. Dans cette ville, notre mesure du segment
autre que les appartements a franchi le seuil psychologique de 100%, puisqu’il faudrait
maintenant 101.5% du revenu médian avant impôt d’un ménage pour payer une maison
représentative. En d’autres termes, ce segment est encore plus hors de portée pour une famille
au revenu médian. Comme dans le cas de Vancouver, les deux segments au niveau national
ont subi une forte détérioration au cours des 3 dernières années, mais la dégradation a été
moins prononcée pour les appartements (graphique de gauche) ce qui pourrait expliquer
pourquoi les prix augmentaient toujours à un rythme soutenu en 2018 (+6.2% a/a contre 1.2%
pour les autres biens). Cela dit, il ne faudrait pas exclure un ralentissement de ce segment en
2019 puisque la location d’appartements représente maintenant une option très
concurrentielle.

decembre 2018