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novembre 14, 2019
L’abordabilité du logement s’améliore pour un troisième trimestre de suite au T3 2019

Grâce à une embellie dans tous les marchés suivis, l’indice composé de l’abordabilité du logement est redescendu sur sa moyenne historique au T3 2019. L’amélioration, la troisième consécutive, était due principalement à une diminution des taux hypothécaires. En effet, le recul des coûts de financement ces neuf derniers mois (-87 pb) était le plus important enregistré depuis 2012. L’essor du marché du travail a également joué un rôle significatif dans cette évolution, le revenu ayant crû à un rythme annualisé soutenu de 5.1% pendant cette période. Pendant ce temps, les prix des logements n’ont pas changé de façon significative à l’échelle nationale. L’indice composé de l’abordabilité du logement est maintenant conforme à sa moyenne historique (43% du revenu médian), mais cela ne signifie pas que la situation est de retour à la normale dans toutes les zones métropolitaines. Malgré un certain progrès bienvenu au cours des trois derniers trimestres (graphique de gauche), la situation reste difficile dans les deux plus grands marchés en termes de valeur du marché de l’immobilier résidentiel. À Toronto, nos indicateurs d’abordabilité des logements (collectifs ou autres) se sont fortement améliorés depuis le T4 2018, mais ils restent supérieurs à leurs moyennes historiques. À Vancouver, le paiement hypothécaire mensuel en pourcentage du revenu est retombé à son niveau du T1 2016 grâce à la baisse cumulée des prix des logements (de -8.1% depuis le pic). Notons que l’abordabilité du marché des logements collectifs dans la région du Grand Vancouver est de retour à sa moyenne historique, tandis que les autres logements restent plus chers. Ailleurs dans le pays, le marché de Montréal n’a connu qu’une légère amélioration en raison de la plus forte hausse des prix des logement après OttawaGatineau. Le bond de la croissance de la population dans les plus grandes régions métropolitaines du Canada ainsi que la stabilisation des taux hypothécaires devraient limiter les possibilités d’amélioration de l’abordabilité du logement.

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octobre 18, 2019
IPM national : Une tendance de fond haussière s’établit

Il n’est pas surprenant que l’IPM national ait crû chaque mois entre mai et septembre. Presque toute la hausse de l’indice sur une année survient habituellement durant ces mois où l’activité sur le marché de la revente de maisons est la plus intense. Aussi, la tendance sous-jacente de l’IPM transparaît mieux après correction des effets saisonniers. Après cet ajustement, l’IPM national révèle une tendance de fond à la baisse de février à juillet, mais la tendance est devenue haussière en août et en septembre (graphique de gauche). Cela dit, cette situation n’était pas homogène entre toutes les régions qui composent l’indice. Avec ou sans correction des effets saisonniers, les prix des maisons ont continué de décroître à Vancouver. Cependant, les ventes de maisons dans cette région métropolitaine ont fortement remonté depuis le creux inscrit en mars (graphique de droite). Sur cette période, le marché de la revente de maisons y est passé de « favorable aux acheteurs » à « équilibré ». Cela pousse à croire que la déflation des prix des maisons devrait s’estomper au cours des prochains mois à Vancouver.

octobre 2019

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septembre 19, 2019
L’Indice national de prix de maison monte de nouveau en août

L’IPM national a augmenté de 0.6% au cours des 12 derniers mois, un rythme inférieur à
l’inflation. Cependant, la faiblesse n’est pas généralisée entre toutes les régions. L’IPM
national a été déprimé par une séquence de 12 mois consécutifs sans hausse de l’indice
de Vancouver, qui affiche une perte cumulée de 6.6%. D’autres régions métropolitaines
de l’Ouest canadien (Victoria, Calgary, Edmonton et Winnipeg) ont aussi contribué à
ralentir l’IPM national. À l’inverse, la croissance annuelle de l’indice a été honorable dans
la plupart des régions du centre et de l’est du pays (graphique de gauche). Cela dit, les
ventes de maisons ont augmenté de 55% entre mars et août à Vancouver, où le marché
est passé de « favorable aux acheteurs » à « équilibré » (graphique de droite). Sur cette
période, les ventes de maisons ont augmenté de 19% à Calgary et de 12% à Edmonton.
Ces améliorations, si elles se maintiennent, contribueront tôt ou tard à limiter la
déflation des prix des maisons dans cette régi

septembre 2019

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août 20, 2019
La déflation des prix des maisons sur le point de refluer dans l’Ouest canadien?

L’IPM national a augmenté à un rythme inférieur à l’inflation de 0.4% au cours des 12 derniers mois, soit sa plus faible progression depuis novembre 2009. Cependant, la faiblesse n’est pas généralisée entre toutes les régions. L’IPM national a été déprimé par la baisse de 6.2% de l’indice à Vancouver pendant cette période, ce qui correspond à une séquence de 12 mois sans aucun gain. D’autres régions métropolitaines de l’Ouest canadien (Victoria, Calgary, Edmonton et Winnipeg) ont aussi contribué à ralentir l’IPM. À l’inverse, la croissance de l’indice annuel a été honorable dans la plupart des six régions dans le centre et l’est du pays. Le fait que l’IPM national ait enregistré des gains au cours des trois derniers mois ne signifie pas que le marché a retrouvé sa pleine vigueur. De fait, les trois dernières augmentations étaient faibles comparativement à la moyenne de 21 ans sur ces mois. Après correction des effets saisonniers, l’IPM aurait en fait été en baisse au cours des trois derniers mois. Cela dit, le récent rebond des ventes de maisons dans tout le Canada a aussi été ressenti dans la partie ouest du pays. Cela devrait aider à limiter la déflation des prix des maisons dans cette région.

août 2019

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août 12, 2019
Plus forte amélioration en une décennie de l’abordabilité du logement

Au deuxième trimestre, l’abordabilité du logement – mesurée par l’indice compose urbain – s’est améliorée plus que jamais depuis 2009. Tous les marchés observés ont connu une embellie au cours du trimestre (graphique de gauche), dont le facteur le plus important a été la diminution des taux hypothécaires. La chute libre des coûts de financement a effectivement été la plus importante depuis le T3 2010. Cela, conjugué à un marché du travail sain produisant une croissance des revenus de l’ordre de 1.7% pendant le trimestre et à la baisse des prix immobiliers résidentiels de 1.0%, signifie que tous les éléments ont contribué à l’abordabilité du logement. Vancouver a enregistré la plus forte progression de tous les marchés urbains au T2. Toronto était essentiellement un reflet de la situation de Vancouver, avec une forte amélioration du marché autre que celui des appartements en copropriété et un certain progrès sur celui des appartements. La baisse des taux hypothécaires combinée à un marché du travail robuste a réduit le risque d’une correction des prix des logements au cours des prochains mois. Cela dit, certains vents contraires pourraient freiner la hausse des prix du logement. Malgré les progrès récents à Vancouver et à Toronto, ces marchés restent inabordables sur une base historique (graphique de droite). En outre, alors que le taux hypothécaire contractuel a diminué de 68 points de base depuis décembre dernier, le fait que le seuil d’admissibilité n’a diminué que de 15 points de base implique que la plupart des nouveaux acheteurs potentiels évincés par la directive B-20 le restent.

août 2019

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juillet 18, 2019
Pratiquement pas de croissance annuelle pour l’IPM national

L’IPM national a augmenté à un rythme inférieur à l’inflation de 0.5% au cours des 12 derniers mois, soit sa plus faible progression depuis novembre 2009. En outre, le fait que des gains mensuels soient déclarés pour mai et juin ne signifie pas que le marché a récemment opéré un revirement. Ces deux mois sont habituellement ceux où le taux de croissance est le plus fort de l’année. En fait, les deux dernières augmentations figuraient parmi les plus faibles de l’histoire pour les mois de mai et juin. Après correction des effets saisonniers, l’IPM aurait en fait été en baisse au cours des deux derniers mois. Cependant, la faiblesse n’est pas généralisée entre toutes les régions. L’IPM national a été tiré vers le bas par les baisses de prix de maison sur 12 mois dans les regions métropolitaines de l’Ouest canadien (Vancouver, Calgary, Edmonton et Winnipeg) et la hausse minime à Victoria. Au centre et dans l’est du Canada, la croissance des prix
des maisons va d’honorable à forte (graphique de gauche). Cela concorde avec l’état des marchés de la revente de maisons. Par exemple, le marché de Vancouver est devenu favorable aux acheteurs à la fin de l’an dernier alors que celui de Toronto est resté équilibré et que celui de Montréal n’a jamais été aussi tendu depuis 2005. Cela dit, un rebond des ventes de maisons s’est récemment produit au Canada et a aussi été ressenti dans les grandes agglomérations de l’ouest (graphique de droite) ce qui devrait limiter la déflation des prix dans ces régions.

Juillet 2019

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juin 26, 2019
L’abordabilité du logement s’améliore au T1 2019 grâce à la santé du marché du travail

Au premier trimestre, l’abordabilité – mesurée par l’indice composé urbain – s’est améliorée plus que jamais depuis 2014; huit des dix marchés urbains ayant progressé pendant la période (graphique de gauche). La bonne santé du marché du travail a le plus contribué à cette évolution par une nette augmentation des revenus (+1.0%) qui a dépassé la hausse des prix des logements (+0.3%) d’une forte marge (graphique de gauche). Simultanément, les taux d’intérêt hypothécaires n’ont pas limité l’accessibilité pour la première fois en sept trimestres. Vancouver a enregistré la plus forte amélioration de tous les marchés urbains principalement attribuable à un repli des prix des logements. Nous continuons de nous attendre à certaines faiblesses des prix sur ce marché puisque les conditions de revente sont favorables aux acheteurs à la fois dans le segment des appartements en copropriété et dans celui des autres formes de logements. À Toronto, l’indice composé révèle une légère amélioration, mais celle-ci est seulement due au segment autre que les appartements. De fait, l’abordabilité du marché des appartements s’est détériorée un peu plus, puisque les prix ont bondi de 2.0% pendant le trimestre, le déséquilibre entre l’offre et la demande continuant de favoriser les vendeurs. Pour le second trimestre, il y a de l’espoir pour une poursuite de l’amélioration de l’abordabilité au Canada étant donné la baisse récente des taux hypothécaire.

mai 2019

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juin 19, 2019
L’IPM national a augmenté à son rythme le plus lent de ce cycle

Il n’y a pas lieu de se réjouir de la première hausse de prix en sept mois puisque mai est
historiquement le deuxième mois de l’année où les prix augmentent le plus. L’augmentation
de 0.5% représente en effet la plus faible performance relevée à ce jour pour un mois de mai.
Résultat, la croissance annuelle a ralenti à 0.7%, le plus faible rythme depuis la récession
(graphique de gauche). Une combinaison de mesures de test de résistance, de taxes pour les
acheteurs étrangers et des hausses antérieures des taux hypothécaires a contribué au
ralentissement, mais les données récentes révèlent que le marché immobilier canadien se
stabilise. Les ventes de maisons ont augmenté un troisième mois de suite en mai, rebondissant
près de leur moyenne des dix dernières années, ce qui a été possible grâce à l’essor du marché
du travail et à une chute des taux hypothécaires. À Toronto, les prix des appartements et des
autres formes de logement ont reculé en mai, mais la conjoncture du marché de la revente
(graphique de droite) ne laisse pas entrevoir une détérioration importante au cours des
prochains mois particulièrement vu que la RGT a créé le nombre époustouflant de 92K emplois
depuis le début de l’année. Le marché de Vancouver a affiché la plus mauvaise performance
sur une base annuelle de tous les marchés couverts (-4.1%, a/a), mais son marché du travail
tourne très rond en 2019, ce qui pourrait avoir contribué au solide rebond des ventes observé
en mai (+24%).

Juin 2019

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mai 14, 2019
Le marché de la revente se stabilise-t-il?

L’indice composite de prix de maison Teranet–Banque NationaleMC a de nouveau chuté en avril, mais des signes de stabilisation commencent à se manifester. La baisse de l’indice composé en avril est la plus faible depuis des mois. La baisse cumulative sur sept mois n’est que de 1.8%, ce qui représente une perte modérée comparativement à la récession de 2008-2009 et même comparativement à des séquences plus courtes de repli qui se sont produites depuis (graphique de gauche). Le récent ralentissement de la baisse des prix à l’échelle nationale est en partie attribuable à Toronto, dont l’indice n’a régressé que de 0.2% sur cette période de sept mois. La résilience du marché de la revente de biens immobiliers résidentiels dans la plus grande région urbaine du Canada est due à la performance du segment des copropriétés, dont l’indice a augmenté de 2.1% sur la période (graphique de droite). À en juger par le ratio des inscriptions actives aux ventes, les conditions du marché des appartements en copropriété ont été tendues ces trois dernières années, ce qui laisse penser que la tendance à la hausse des prix des appartements à Toronto ne sera probablement pas interrompue dans un avenir prochain.

Mai 2019

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avril 12, 2019
L’IPM national chute un sixième mois de suite

En mars, les prix des maisons ont poursuivi leur tendance à la baisse. L’indice composite de prix de maison Teranet–Banque NationaleMC a dérapé un sixième mois de suite, une première en six ans. En outre, en 20 ans d’histoire, c’est la première fois que l’IPM chute pendant un mois de mars en dehors d’une récession. Il y a quelques mois, la faiblesse des prix des maisons était surtout sensible dans les régions métropolitaines le plus à l’ouest. À en juger par la variation sur six mois de l’indice, celle-ci a maintenant gagné neuf des 11 régions comprises dans l’indice composé, Montréal et Halifax étant les exceptions. Si nous prenons aussi en considération les 14 autres régions métropolitaines pour lesquelles l’IPM Teranet-Banque Nationale est compilé (bien qu’elles ne soient pas incluses dans l’indice composé), on constate une augmentation de prix dans seulement six des 25 régions métropolitaines considérées. Cela représente une des plus faibles diffusions des hausses de prix sur six mois en mars depuis que l’indice existe. Les prix des maisons s’adaptent à la récente hausse des taux d’intérêt et au resserrement des règles d’admissibilité à un prêt hypothécaire. Mais faiblesse des prix ne veut pas dire effondrement des prix. À Toronto, le plus grand marché immobilier du Canada, les prix des appartements ont monté pendant 17 mois de suite, alors que les prix des autres types d’habitats n’ont reculé que de 1.4% au cours des six derniers mois. À Vancouver, le marché le plus cher, l’augmentation de l’emploi au rythme de 2.9% au T1 sur une base a/a devrait limiter les nouvelles baisses de prix de maison.

Avril 2019