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décembre 17, 2021
La croissance des prix des logements reprend en novembre

L’IPM Teranet-Banque NationaleMC a augmenté de 0,5 % après correction des effets saisonniers en novembre, une hausse plus forte que celle observée au cours des deux mois précédents. Il convient de noter que de juin à octobre, la croissance des prix s’est modérée, coïncidant avec une diminution de l’activité sur le marché de la revente. Cependant, au cours des trois derniers mois, les ventes ont augmenté et l’inventaire des propriétés à vendre est demeuré très faible, expliquant l’accélération des prix observée en novembre. Étant donné que les stocks n’ont jamais été aussi bas, il ne serait pas surprenant de voir de nouvelles augmentations de prix des maisons dans les mois à venir. Toutefois, la récente hausse des taux hypothécaires et l’anticipation de nouvelles hausses de taux l’année prochaine devraient finir par freiner cette appréciation. Au total, la croissance des prix sur 12 mois s’est modérée à 15,2% pour l’indice composite, ce qui demeure très élevé sur une base historique. Pas moins de 90% des 32 agglomérations couvertes ont affiché des hausses de prix de plus de 10% sur un an, la plus forte proportion jamais enregistrée, ce qui témoigne du caractère généralisé des hausses dans le pays.

decembre 2021

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novembre 17, 2021
Les prix font du surplace en octobre

L’IPM Teranet-Banque Nationale est demeuré essentiellement stable entre septembre et octobre, après une faible augmentation de 0.1% le mois précédent. Est-ce que cela signifie que les prix des logements est entré dans une passage à vide au Canada? Pas si vite. Il est tout à fait typique d’observer une accalmie en septembre et en octobre après la vigeur estivale. En fait, l’évolution des deux derniers mois était essentiellement en ligne avec la moyenne des dix dernières années pour ces mois. Cela s’avère quand même une modération importante relativement aux 7 mois précédents qui furent tous substantiellement au-dessus de leurs moyennes. Pour cette raison, la croissance des prix sur 12 mois  modère mais demeure élevée à 15.8% pour le composite 11. Sur cette période, pas moins de 80% des 32 agglomérations affichaient des hausses de plus de 10% ce qui témoigne du caractère généralisé des hausses au pays. Pour les prochains mois, nous n’entrevoyons pas de tendance baissière des prix, et ce, malgré la dégredation de l’abordabilité au cours de la dernière année et le relèvement graduel que nous attendons pour les taux d’intérêt. C’est que bien que le niveau des ventes se soit modéré récemment, il demeure historiquement élevé et l’inventaire de propriétés à vendre continue d’être extrêmement faible.

novembre 2021

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octobre 20, 2021
La croissance des prix s’essouffle en septembre

Cela fait maintenant quelques mois que les ventes sur le marché résidentiel canadien diminuent. Ce ralentissement commence à se faire sentir sur la croissance des prix, de sorte que l’IPM Teranet-Banque Nationale est demeuré relativement stable entre août et septembre avec une légère hausse de 0.1%, la plus faible augmentation mensuelle depuis janvier 2020 (graphique de gauche). Pour sa part, la croissance des prix sur 12 mois est descendue de son niveau record observé en août et s’établissait à 17.3% en septembre. Il s’agit de la première fois en quatorze mois que la croissance annuelle est moins élevée que celle observée le mois précédent. Bien que la hausse annuelle des prix en septembre soit moins forte que ce que nous avons observé lors des deux mois précédents, il s’agit tout de même de la troisième croissance sur 12 mois la plus élevée de l’histoire. Qui plus est, les prix demeurent en hausse de 10% ou plus dans 87% des 32 agglomérations urbaines étudiées même si certains marchés extrêmement chauds commencent à refroidir (graphique de droite). Somme toute, à moins d’une remontée plus importante des taux hypothécaires, nous n’entrevoyons pas de tendance baissière sur les prix dans les prochains mois. Il faut souligner que le niveau des ventes demeure historiquement élevé et que l’inventaire de propriétés à vendre continue d’être extrêmement faible.

octobre 2021

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septembre 20, 2021
Une croissance des prix record qui cache une modération en août

En août, l’IPM Teranet-Banque Nationale a connu une croissance sur 12 mois record de 18.4%. Cette dernière année est caractérisée par une augmentation des prix généralisée dans les régions couvertes par l’indice. En effet, les prix étaient en hausse de 10% ou plus dans 87% des 32 marchés urbains étudiés. De plus, la croissance des prix était en hausse de 30% ou plus dans 45% des marchés. Toutefois, cette croissance vertigineuse dans les grands centres urbains cache une dynamique bien différente lorsque l’on analyse les variations d’un mois à l’autre. En effet, en utilisant l’IPM composite non lissé et corrigé pour les effets saisonniers, cela fait maintenant cinq mois consécutifs où l’augmentation mensuelle des prix est moins forte que le mois précédent. De juillet à août, les prix sont même demeurés essentiellement inchangés (+0.1%). Cette stagnation coïncide avec une diminution d’activité sur le marché de la revente potentiellement freiné par des enjeux d’abordabilité après les hausses de prix stupéfiantes. En effet, cela fait maintenant cinq mois que les ventes de maisons diminuent d’un mois à l’autre. Toutefois, nous n’entrevoyons pas de diminution de prix à court terme, car le niveau des ventes demeure élevé sur une base historique et l’inventaire de propriétés à vendre demeure très faible.

septembre 2021

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août 19, 2021
La croissance des prix demeure forte, mais ralentit en juillet

En juillet, l’IPM Teranet-Banque Nationale a crû de 2.0% comparativement au mois précédent. Bien qu’il s’agisse encore d’une croissance très robuste, cela fait maintenant deux mois consécutifs où l’augmentation mensuelle des prix est moins forte que le mois précédent. Ce ralentissement coïncide avec une diminution d’activité sur le marché de la revente. En effet, cela fait maintenant quatre mois que les ventes de maisons diminuent d’un mois à l’autre. Avec cette modération des ventes qui semble bien entamée, la croissance des prix pourrait continuer de ralentir dans les mois à venir. Toutefois, le marché immobilier continue d’être vigoureux sur une base historique, faisant en sorte que nous n’entrevoyons pas de diminution de prix à court terme et ce, même si les gains de la dernière année sont stupéfiants. En effet, l’indice composite continue de fracasser des records, enregistrant une croissance de 17.8% sur douze mois en juillet. Les récents records sont caractérisés par une augmentation des prix généralisée dans les régions couvertes par l’indice. En effet, les prix étaient en hausse de 10% ou plus par rapport à la même période l’année précédente dans 87% des 32 marchés urbains étudiés. De plus, la croissance des prix était en hausse de 30% ou plus dans 48% des marchés, du jamais vu.

Août 2021

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juillet 20, 2021
La croissance des prix en juin fracasse son record de 2017

L’IPM Teranet-Banque Nationale a bondi en juin de 16.0% en glissement annuel, soit la croissance la plus élevée jamais enregistrée. Ce record est encore plus impressionnant du fait qu’il vient fracasser celui observé en juin 2017 (+14.2%) avant la mise en place de mesures macro-prudentielles visant à contenir les hausses de prix. Notons qu’à cette époque, les croissances de prix étaient surtout concentrées dans les marchés de Vancouver et des villes du Golden Horseshoe comme Toronto et Hamilton. Le record brisé ce mois-ci est quant à lui caractérisé par une augmentation des prix généralisée dans l’ensemble des régions couvertes par l’indice. En effet, les prix étaient en hausse de 10% ou plus par rapport à la même période l’année précédente dans 90% des 32 marchés urbains étudiés. De plus, la croissance des prix était en hausse de 30% ou plus dans 42% des marchés, également du jamais vu. De mai à juin, l’indice a connu une croissance de 2.7%, une 20e augmentation mensuelle de suite et sa deuxième croissance mensuelle la plus forte depuis le début de l’indice en 1999. Toutefois, il s’agit de la première fois depuis janvier que la croissance mensuelle décélère par rapport à celle observée le mois précédent (2.8% en mai). Ce ralentissement coïncide avec une diminution du rythme sur le marché de la revente. En effet, cela fait maintenant 3 mois que les ventes de maisons diminuent d’un mois à l’autre. Avec cette modération des ventes qui semble bien entamée, la croissance des prix pourrait ralentir dans les mois à venir. Toutefois, le marché continue d’être vigoureux sur une base historique, faisant en sorte que nous n’entrevoyons pas de diminution de prix à court terme.

juillet 2021

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juin 17, 2021
Croissance record des prix des propriétés en mai

L’IPM Teranet-Banque Nationale a bondi de 2.8% en mai, atteignant un nouveau record. Cela marque la 19e augmentation mensuelle de suite et la croissance en un mois la plus forte jamais enregistrée depuis le début de l’indice en 1999. Sa vigueur récente coïncide avec des chiffres historiquement élevés de ventes de maisons dans la plupart des régions du Canada, doublées d’une offre limitée. Par conséquent, les conditions de marché restent très favorables aux vendeurs et à une hausse des prix. Après correction des effets saisonniers, le bond mensuel de l’IPM non lissé était un peu plus faible – à 2.1%, assurant à l’indice non lissé un gain cumulatif époustouflant de 17.0% depuis juin dernier. Le rythme rapide de l’augmentation des prix des maisons se poursuit dans une large majorité des grandes villes canadiennes, les prix étant en hausse de 10% ou plus par rapport à un an plus tôt dans une proportion sans précédent de 90% des 32 marchés urbains étudiés. De plus, la croissance des prix était en hausse de 30% ou plus dans 42% des marchés, également du jamais vu. On notera que la hausse annuelle des prix des maisons individuelles continue de dépasser le segment des appartements en copropriété. Ce dernier reste à la traîne, car la préférence des acheteurs a basculé des petits appartements dans
les centres-villes vers des maisons plus spacieuses dans les banlieues. Toutefois, cette divergence pourrait ne pas persister puisque l’abordabilité s’est détériorée pour les propriétés autres que les appartements en copropriété (lien).

juin 2021

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mai 19, 2021
Les prix des maisons ont continué de monter sans relâche en avril

L’IPM Teranet-Banque Nationale a bondi de 2.4% en avril, atteignant un nouveau record. Cela marque la 18e augmentation mensuelle de suite. Sa vigueur récente coïncide avec des chiffres historiquement élevés de ventes de maisons dans la plupart des régions du Canada, doublées d’une offre limitée. Par conséquent, les conditions du marché restent très favorables aux vendeurs et à la hausse des prix. Après correction des effets saisonniers, le bond mensuel de l’IPM non lissé était un peu plus faible – à 2.0%, assurant à l’indice non lissé un gain cumulatif époustouflant de 14.3% depuis juin dernier (graphique de gauche). Le rythme rapide de l’augmentation des prix des maisons se poursuit dans une large majorité des grandes villes canadiennes, les prix étant en hausse de 10% ou plus par rapport à un an plus tôt dans une proportion sans précédent de 87% des 32 marchés urbains étudiés (graphique de droite). On notera que la hausse des prix annuelle des maisons individuelles continue de dépasser le segment des appartements en copropriété. Ce dernier reste à la traîne, car la préférence des acheteurs a basculé des petits appartements dans les centres-ville vers des maisons plus spacieuses dans les banlieues. Cette divergence ne durera peut-être pas longtemps vu que les taux d’intérêt ont augmenté et que l’abordabilité s’est détériorée dans le segment autre que les appartements en copropriété (lien).

mai 2021

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avril 20, 2021
Les prix bondissent de façon importante en mars

L’IPM Teranet-Banque Nationale a bondi de 1,5 % en mars pour atteindre un nouveau sommet, enregistrant une 17e hausse mensuelle consécutive. La récente vigueur coïncide avec des ventes de logements historiquement élevées dans la plupart des régions du Canada, tandis que l’offre est limitée. Quant à lui, l’IPM composite non lissé corrigé des effets saisonniers connaît une vigueur encore plus grande, affichant un saut de 2.7% en mars par rapport au mois précédent, soit la seconde croissance mensuelle la plus forte après celle observée en juillet 2006. Depuis juin 2020, celui-ci a fait un bond notable de 11.9%. L’augmentation rapide des prix des propriétés continue d’être observée dans la vaste majorité des grandes villes canadiennes. En effet, 81 % des 32 marchés couverts par l’indice ont connu une croissance en glissement annuel de 10% ou plus, du jamais vu. Toutefois, l’ampleur de la hausse des prix des propriétés varie selon les catégories de logements. En effet, l’indice pour le segment des appartements dans les principales grandes villes canadiennes a connu une croissance plus faible que celui des maisons individuelles. Cette différence s’explique notamment par un délaissement des petites unités d’habitation dans les centres-villes au profit des propriétés plus grandes situées en banlieue.

avril 2021

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mars 17, 2021
Les prix augmentent pour un 16ième mois consécutif en février

L’IPM Teranet-Banque Nationale a augmenté de 0,5 % en février pour atteindre un nouveau sommet, enregistrant une 16ième hausse mensuelle consécutive. La récente vigueur coïncide avec des ventes de logements historiquement élevées dans la plupart des régions du Canada, tandis que l’offre est limitée. Résultat, 77 % des 32 marchés couverts par l’indice ont connu une croissance en glissement annuel de 10% ou plus, du jamais vu. Toutefois, l’ampleur de la hausse des prix des propriétés varie selon les catégories de logements. En effet, l’indice pour le segment des appartements dans les principales grandes villes canadiennes a connu une croissance beaucoup plus faible que celui des maisons individuelles. Cette différence s’explique notamment par un délaissement des petites unités d’habitation dans les centres-villes au profit des propriétés plus grandes situées en banlieue. Outre ce changement de préférence induit par la pandémie, il y a lieu de penser que le segment des copropriétés est également affecté par les faibles flux d’immigration et le taux de chômage toujours élevé parmi les jeunes travailleurs.

Mars 2021