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septembre 14, 2020
L’abordabilité du logement s’est améliorée au T2 2020

L’abordabilité du logement s’est améliorée dans les grands centres urbains du Canada au deuxième trimestre de 2020 après s’être détériorée pendant les deux trimestres précédents. L’augmentation des revenus a contribué à cette amélioration, mais l’embellie était surtout due à la diminution des taux d’intérêt. Ceux-ci ont baissé de 19 points de base pendant le trimestre, reflétant la détente pratiquée par la banque centrale. Ensemble, la progression des revenus et la baisse des taux ont largement suffi à compenser l’augmentation des prix des maisons. Néanmoins, la baisse des taux d’intérêt sur la moyenne trimestrielle ne reflate pas complètement le changement des taux hypothécaires sur 5 ans depuis le début de la pandémie de COVID-19. La baisse des taux de février à juin était beaucoup plus importante, soit 41 points de base. Pour l’avenir, les données préliminaires sur les taux indiquent de nouvelles améliorations au troisième trimestre de l’année (cumulativement, ils sont en baisse de plus de 70 pb). Nous nous attendons bien sûr à ce que cela favorise l’abordabilité, mais les prix de l’immobilier résidentiel devraient rester résilients d’après les données les plus récentes sur la revente, qui indiquent des volumes record. Les acheteurs se sont précipités sur le marché après avoir retardé leurs achats et ils se voient maintenant offrir des taux d’intérêt à un plancher record. Une fois que la demande refoulée sera épuisée, le marché canadien de l’immobilier résidentiel devra composer avec un taux de chômage élevé et une réduction de la formation de ménages en raison d’une diminution de l’immigration.

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août 20, 2020
Nouvelles données d’ACM maintenant disponibles!

Alors que le marché immobilier canadien continue d’évoluer et de s’étendre, nous voulons vous offrir des données qui vous donnent une meilleure idée du marché national. Pour ce faire, nous avons le plaisir d’annoncer qu’à compter de la publication du mois en cours, nous avons étendu nos données établies pour 26 ACM pour offrir maintenant des données provenant de 6 ACM supplémentaires : Lethbridge (AB), Bellville (ON), Trois-Rivières (QC), Sherbrooke (QC), Saint John (N-B) et Moncton (N-B). Ne manquez pas de consulter ces nouvelles données améliorées et de comparer les changements mensuels entre les six nouvelles ACM et les ACM courantes.

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août 20, 2020
Des signaux contrastés pour le marché immobilier résidentiel en pandémie

La progression de l’indice composé le mois dernier était la plus faible pour un mois de juillet en 15 ans. Cela marque le deuxième mois où des indices révèlent que le confinement a eu un impact sur l’activité qui ralentissait le marché immobilier résidentiel. On notera que l’Indice composite de prix de maison Teranet-Banque Nationale est lissé par l’utilisation de la moyenne mobile de trois mois et emploie les données du registre foncier. Cela signifie qu’il reflète actuellement l’évolution du prix des maisons alors que le secteur était encore en ralenti. L’indice brut corrigé des effets saisonniers de juillet dénote plutôt un rebond de 0.9% après deux baisses consécutives, ce qui concorde avec le solide rebond des ventes de maisons qui se produit depuis avril. Cela signifie-t-il que le marché immobilier résidentiel sera à l’abri des difficultés dans cette récession? Pas si vite. La demande latente accumulée pendant le confinement a gonflé les chiffres de ventes de juin et de juillet. Un examen de la moyenne mobile sur 5 mois révèle que l’activité sur le marché de la revente de maisons était plutôt faible depuis mars. En ce sens, nous pensons toujours que le marché immobilier résidentiel butera contre certaines difficultés. En fait, les ménages n’ont pas encore souffert des conséquences des difficultés économiques actuelles. Les consommateurs ont bénéficié de reports de remboursements de dettes et les programmes d’aide au revenu établis par les divers paliers de gouvernement ont largement compensé les pertes sur le marché du travail. La fin de ces programmes et un marché du travail encore en convalescence pourraient soulever des obstacles.

août 2020

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juillet 20, 2020
Confirmation du ralentissement du marché immobilier dû à la COVID-19

Le mois dernier, la progression de l’indice composé était la plus faible pour un mois de juin depuis 2004. Cela s’ajoute à d’autres indices déjà relevés en mai d’un ralentissement de l’activité du marché immobilier à cause de la COVID-19. Par exemple, le nombre de paires de ventes desquelles les indices de juin ont été dérivés était le plus faible pour un mois de juin depuis 2001. Comme en mai, un faible niveau de paires de ventes a été enregistré dans toutes les 11 régions métropolitaines qui composent
l’indice composite. De plus, juin marque la deuxième baisse mensuelle de suite de l’indice composé brut corrigé des effets saisonniers. L’indice brut a baissé en juin dans six des onze régions métropolitaines constituantes. Certes, selon l’ACI, les ventes totales de maisons canadiennes sont revenues à un niveau plus normal, et cela devrait bientôt se refléter dans les registres fonciers. Mais des points d’interrogations demeurent. Nous nous attendons à ce que le taux de chômage canadien reste élevé pendant un certain temps. Dans ce contexte, la demande de logements pourrait baisser en raison du ralentissement de l’immigration et du fait que les acheteurs potentiels d’un premier logement pourraient se voir refuser un credit hypothécaire, bien que le taux de propriété soit bas parmi les travailleurs dans les secteurs les plus affectés par la COVID-19.

juillet 2020

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juin 17, 2020
Premiers signes d’un ralentissement du marché immobilier

Deux phénomènes apparus dans les données des registres fonciers reflètent le ralentissement de l’activité de vente de logements qui a débuté dans la deuxième quinzaine de mars. Premièrement, le nombre de paires de ventes dont les indices de mai sont dérivés a baissé de 22% a/a. Il s’agit du plus important recul en glissement annuel depuis avril  013, marquant une rupture nette dans la tendance à la hausse qui se manifestait jusque-là. Des baisses des paires de ventes ont été enregistrées dans les 11 régions métropolitaines couvertes par l’indice composite. Le deuxième signe est le ralentissement de l’indice composé brut corrigé des effets saisonniers, qui n’a augmenté que de 0.2% en mai après trois mois de gains dépassant 0.8% (graphique de droite). L’indice brut a baissé ou était inchangé dans cinq des onze regions métropolitaines constituantes. À notre avis, des baisses de prix des logements sont à prévoir. Le taux de chômage est passé de 5.6% en février à 13.7% en mai au Canada, et il devrait rester élevé au moins jusqu’à la fin de l’année prochaine. Dans ce contexte, la demande de logements pourrait baisser en raison du ralentissement de l’immigration et du fait que des acheteurs potentiels d’un premier logement pourraient se voir refuser un crédit hypothécaire. À l’inverse, l’offre pourrait se trouver alimentée par des propriétaires incapables d’honorer leurs engagements hypothécaires, qui chercheront
donc à vendre.

juin 2020

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mai 20, 2020
Le chant du cygne avant que la Covid-19 ne contamine l’IPM?

Selon les ventes de maisons consignées dans les registres fonciers, les prix à la revente ont monté au rythme le plus soutenu pour un mois d’avril depuis 2010. De plus, sur les 11 régions métropolitaines couvertes par l’Indice composite ainsi que 14 autres regions pour lesquelles un IPM est disponible, l’indice a augmenté dans 22 de ces 25 régions, ce qui en fait la diffusion la plus élevée de gains mensuels en neuf mois. Bien sûr, comme l’économie canadienne est entrée en récession à la suite des mesures sanitaires imposées pour contenir la propagation de la COVID-19, il est peu probable que cette dynamique se maintienne. Le taux de chômage est passé de 5.6% en février à 13% en avril au Canada, et il devrait rester élevé au moins jusqu’à la fin de l’année prochaine. Dans ce contexte, la demande de logements pourrait baisser suite à un ralentissement de l’immigration et du fait que les acheteurs potentiels d’un premier logement pourraient ne pas se qualifier pour un prêt hypothécaire. À l’inverse, l’offre pourrait se trouver alimentée par des propriétaires devenus incapables d’honorer leurs engagements hypothécaires et qui chercheront à vendre. En d’autres termes, un taux de chômage durablement élevé pourrait se traduire par des pressions à la baisse sur les prix des maisons.

mai 2020

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avril 20, 2020
Le coronavirus pourrait infecter l’IPM national

À l’échelle nationale, les prix des maisons prenaient encore de l’élan en mars. Mais cette donnée repose sur les ventes une fois enregistrées dans les registres fonciers. Les ventes dont font état les chambres immobilières sont enregistrées peu après qu’elles sont devenues inconditionnelles et sont donc plus représentatives des transactions récentes. Les chambres immobilières les plus importantes ont toutes mentionné une nette chute de l’activité pendant la deuxième quinzaine de mars en raison des mesures prises pour freiner la propagation de la COVID-19. Cela a été confirmé lorsque l’ACI a fait état d’une chute des ventes de février à mars sur 25 des 26 grands marchés du Canada, avec de fortes baisses sur la plupart des marchés couverts par l’IPM Teranet-Banque Nationale. L’impact de ce ralentissement de l’activité devrait être bientôt reflété dans les indices de prix de maison. Une perte de vitesse est particulièrement à prévoir dans les indices des marchés métropolitains situés dans le Centre et l’Est du Canada (Toronto, Hamilton, Ottawa-Gatineau, Montréal et Halifax) qui jusque-là tiraient l’IPM national vers le haut.

avril 2020

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mars 18, 2020
Le marché de la revente de maisons gagnait de la vitesse avant le Covid-19

À l’échelle nationale, les prix des maisons ont pris de la vitesse en février. Le gain mensuel de 0.4% de l’Indice composé était deux fois supérieur à la moyenne sur les dix dernières années pour un mois de février. En particulier, après douze contractions mensuelles consécutives, l’IPM de Vancouver était en hausse au cours de chacun des cinq derniers mois, signe d’un marché de la revente récemment redevenu équilibré. On observe bien sûr des faiblesses dans d’autres régions telles que les provinces des Prairies (Alberta, Manitoba et Saskatchewan), où les marchés restent favorables aux acheteurs. Cependant, l’ACI vient juste de rapporter une hausse assez généralisée des ventes des maisons en février, villes de Calgary et Edmonton incluses. Malheureusement, l’épidémie de Covid-19 est venue s’en mêler, bridant les prix du pétrole et bouleversant les chaînes d’approvisionnement. Les mesures sanitaires inédites prises par les autorités pour endiguer la pandémie vont par la force des choses impacter sérieusement les activités des entreprises et l’emploi. Dans ce contexte, l’activité de revente de maisons devrait être fortement réduite à compter de mars.

mars 2020

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février 20, 2020
L’indice national soutenu par les marchés du centre et de l’est du pays

Les prix des logements ont continué de progresser en janvier. l’IPM de cinq des six marchés situés au centre et à l’est du Canada (Montréal, Toronto, Hamilton, Ottawa-Gatineau et Halifax) s’est bien tenu sur les douze derniers mois, à l’exception de celui de Québec. À l’inverse, les cinq graphiques de droite montrent une croissance annuelle de l’IPM negative (Vancouver, Calgary et Edmonton) ou à peine positive (Winnipeg et Victoria). Au total, le sous-indice du centre et de l’est du Canada est en hausse de 5.2%, comparativement à une baisse de 2.5% pour le sous-indice de l’ouest. Ces constatations concordent avec les différentes conditions qui prévalent sur les marches régionaux du Canada. D’après le ratio des inscriptions actives aux ventes publié par l’ACI, les marchés de la revente de maisons dans les provinces des Prairies (Manitoba, Saskatchewan et Alberta) sont favorables aux acheteurs, tandis que ceux de l’Ontario, du Québec et des provinces maritimes (Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick et Île du-Prince-Édouard) sont favorables aux vendeurs. Récemment, le marché de Vancouver est passé de favorable aux acheteurs à équilibré. L’évolution de l’IPM Teranet-Banque Nationale de Vancouver, en hausse sur les quatre derniers mois, est conforme à cette amélioration des conditions du marché.

février 2020

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janvier 20, 2020
Les prix des logements en hausse partout sauf dans les Prairies

Les deux dernières augmentations mensuelles de l’IPM national peuvent sembler modérées, mais elles sont en fait plus importantes que d’habitude pour cette époque de l’année où l’activité de revente est généralement ralentie. Par exemple, la hausse de 0.2% en décembre est à comparer à une moyenne de 0.1% dans ce mois de l’année depuis 11 ans. De fait, après correction des effets saisonniers, l’IPM national a terminé l’année sur une séquence de cinq hausses mensuelles, dont une forte augmentation de 0.7% en décembre. Cela représente un revirement de taille par rapport à la faiblesse observée au premier semestre de 2019. Les indices de Toronto, Hamilton et, plus récemment, de Vancouver, Victoria et Québec ont contribué à ce renversement de tendance, alors que les indices d’Ottawa-Gatineau, de Montréal et d’Halifax se sont bien comportés toute l’année. Seuls les indices des plus grandes régions métropolitaines des Prairies, à savoir Calgary, Edmonton et Winnipeg, sont restés léthargiques au cours du deuxième semestre de l’année. Cela concorde avec les données de fin d’année de l’ACI qui révélaient que le marché de la revente dans les provinces des Prairies est encore favorable aux acheteurs. À l’inverse, les marchés sont favorables aux vendeurs en Ontario, au Québec et dans les maritimes, et équilibrés en Colombie-Britannique. Pour 2020, on peut s’attendre à une accélération des prix des logements dans toutes ces régions sauf dans les Prairies.

janvier 2020