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juin 19, 2023
Première hausse en 11 mois pour le prix des logements

Après correction des effets saisonniers, l’indice composite Teranet-Banque Nationale a renoué avec la croissance (+0.6%) après dix baisses mensuelles consécutives qui auront marqué une correction des prix des logements de 8.6% au total. Ce revirement de tendance dans le prix des propriétés s’explique notamment par le rebond du marché de la revente au cours des quatre derniers mois. Cette reprise se fait dans un contexte de croissance démographique record qui accentue la pénurie d’offres de logements sur le marché. Alors que les mises en chantier au pays en mai ont diminué à leur plus bas niveau en trois ans, rien ne nous laisse croire que le manque de propriétés sur le marché sera résorbé de sitôt. Toutefois, la reprise du cycle de resserrement monétaire par la Banque du Canada dans les dernières semaines et le ralentissement de la croissance économique attendu pourrait venir modérer la croissance des prix plus tard cette année.

juin 2023

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mai 17, 2023
Indice de prix de maison Teranet-Banque Nationale: Le prix des logements se stabilise en avril

Après correction des effets saisonniers, l’indice composite Teranet-Banque Nationale est demeuré essentiellement inchangé de mars à avril enregistrant un minime recul de 0.1% après avoir connu une baisse de 0.8% le mois précédent. Cette stabilisation coïncide avec une résurgence d’activité sur le marché de la revente de propriété. Une baisse cumulative record de 8.7% depuis son sommet du printemps 2022 a été enregistrée durant cet accès de faiblesse causé par le resserrement monétaire extrêmement agressif. Pour les mois à venir, il est fort à parier que l’indice composite renouera avec la croissance à court terme, soutenu par le regain de vigueur des ventes de maison dans un contexte où l’offre demeure faible sur une base historique. Cette reprise du secteur immobilier s’explique en partie par la stabilisation des taux d’intérêt. En effet, maintenant que la Banque du Canada a cessé d’augmenter son taux directeur ces derniers mois, certains acheteurs perçoivent probablement moins d’incertitude et passent à l’action. Un deuxième facteur expliquant cette hausse est la forte croissance démographique que nous connaissons dans le pays, surtout dans les grands centres urbains qui attirent les nouveaux arrivants. Reste à savoir si cette vigueur du marché immobilier sera passagère dans un contexte où les taux d’intérêt sont toujours élevés, les conditions de prêt se resserrent et le marché du travail n’est pas immunisé contre un passage à vide.

mai 2023

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avril 20, 2023
Baisse annuelle record des prix en mars

Bien que le marché de la revente de propriétés montre ses premiers signes de stabilisation et que l’Indice Teranet-Banque Nationale non désaisonnalisé ait connu une première augmentation mensuelle en dix mois, il est encore trop tôt pour affirmer que le marché immobilier est reparti à la hausse au Canada. En effet, une fois corrigés des effets saisonniers, l’indice composite a plutôt connu une contraction de 0.8% dans le mois, la croissance des prix étant généralement plus importante au printemps avec le début de la haute saison. Il faut aussi noter que, sur une base annuelle, l’indice en mars a diminué de 6.9% par rapport à mars 2022 et a ainsi égalisé la contraction record enregistrée lors de la crise financière de 2008-2009. Alors que la Banque du Canada devrait maintenir son taux directeur en territoire restrictif pour une bonne partie de 2023 et que les taux hypothécaires demeureront élevés, nous croyons que l’impact sur le prix des propriétés devrait continuer de se faire sentir dans les prochains mois. Somme toute, nous anticipons que la correction des prix qui se situe actuellement à 8.8% pourrait se poursuivre d’ici la fin de 2023 (-5% supplémentaire), mais cela suppose que les hausses du taux directeur sont terminées et que des baisses commencent en fin d’année. Bien que des corrections soient observées dans tous les marchés couverts par l’indice (excepté Sherbrooke), les RMR qui ont connu les croissances de prix les plus importantes au cours des deux dernières années sont aussi celles qui ont enregistré les reculs les plus marqués jusqu’à présent. L’Ontario et la Colombie-Britannique apparaissent donc plus vulnérables, alors que les marchés des Prairies le sont moins, les problèmes d’abordabilité étant moins criants.

mars 2023

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mars 17, 2023
Les prix toujours en baisse en février

L’Indice Teranet-Banque Nationale a poursuivi son recul en février de sorte que la baisse cumulative des prix depuis leur sommet atteint en mai 2022 totalisait 11.2%, soit la plus forte contraction de l’indice jamais enregistré. La baisse des prix que nous connaissons présentement a même surpassé la perte de valeur de 9.2% survenu lors de la crise financière de 2008. Alors que la Banque du Canada devrait maintenir son taux directeur en territoire restrictif pour une bonne partie de 2023 et que les taux hypothécaires demeureront élevés, nous croyons que l’impact sur le prix des propriétés devrait continuer de se faire sentir dans les prochains mois. Somme toute, nous anticipons toujours que la correction totale d’environ 15% à l’échelle nationale d’ici la fin de 2023, mais cela suppose que les hausses du taux directeur sont terminées et que des baisses commencent en fin d’année. Bien que des corrections soient observées dans tous les marchés couverts par l’indice, les RMR qui ont connu les croissances de prix les plus importantes au cours des deux dernières années sont aussi celles qui ont enregistré les reculs les plus marqués jusqu’à présent. L’Ontario, la Colombie-Britannique et les Maritimes apparaissent donc plus vulnérables, alors que les marchés des Prairies le sont moins, les problèmes d’abordabilité étant moins criants.

mars 2023

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janvier 19, 2023
Perte de valeur historique pour le marché résidentiel

L’Indice Teranet-Banque Nationale a poursuivi son recul en décembre de sorte que la baisse cumulative des prix depuis leur sommet atteint en mai 2022 totalisait 10.0%, soit la plus forte contraction de l’indice jamais enregistré. La baisse des prix que nous connaissons présentement a même surpassé la perte de valeur de 9.2% survenu lors de la crise financière de 2008. Toutefois, il y a une consolation, la diminution mensuelle des prix après correction des effets saisonniers en décembre était moins importante qu’en novembre, passant de -1.0% à -0.3%. Alors que la Banque du Canada a de nouveau augmenté son taux directeur en décembre et que les taux hypothécaires demeurent élevés, nous croyons que l’impact sur le prix des propriétés devrait continuer de se faire sentir dans les prochains mois. Somme toute, nous anticipons toujours que la correction totale se limitera à environ 15% à l’échelle nationale d’ici la fin de 2023, mais cela suppose que les hausses du taux directeur tirent à leur fin et que des baisses surviennent en deuxième moitié de 2023. Bien que des corrections soient observées dans tous les marchés couverts par l’indice (à l’exception de Lethbridge), les RMR qui ont connu les croissances de prix les plus importantes au cours des deux dernières années sont aussi celles qui ont enregistré les reculs les plus marqués jusqu’à présent. L’Ontario, la Colombie-Britannique et les Maritimes apparaissent donc plus vulnérables, alors que les marchés des Prairies le sont moins, favorisés par un contexte économique porteur.

janvier 2023

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décembre 19, 2022
Les prix en repli par rapport à leur sommet partout au pays

Pour la première fois depuis la crise financière de 2008, l’ensemble des villes couvertes par l’Indice Teranet-Banque Nationale ont connu une diminution de prix par rapport à leur sommet des douze derniers mois, marquant la fin d’une période faste pour le marché immobilier canadien. En effet, des baisses de prix ont été observées dans l’ensemble des marchés couverts, les dernières villes en liste à connaître des contractions étant Calgary, Edmonton, Lethbridge et Trois-Rivières. Depuis son sommet en mai 2022, l’indice composite national a déjà connu un repli de 9.0%, soit pratiquement autant que lors de la dernière crise financière (-9.2%). Alors que la Banque du Canada a de nouveau augmenté son taux directeur en décembre et que les taux hypothécaires demeurent élevés, nous croyons que l’impact sur le prix des propriétés devrait continuer de se faire sentir dans les prochains mois. Somme toute, nous anticipons toujours une correction totale d’environ 15% du prix des maisons à l’échelle nationale d’ici la fin de 2023, supposant que le taux directeur n’augmente pas davantage et commence à diminuer en deuxième moitié de 2023. Bien que des corrections soient observées dans tous les marchés couverts par l’indice, les RMR qui ont connu les croissances de prix les plus importantes au cours des deux dernières années sont aussi celles qui ont enregistré les reculs les plus marqués jusqu’à présent. L’Ontario, la Colombie-Britannique et les Maritimes apparaissent donc plus vulnérables, alors que les marchés des Prairies le sont moins, favorisés par un contexte économique porteur.

decembre 2022

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décembre 01, 2022
Abordabilité du logement: Retour au années 1980 !

Nous traversons toujours la plus longue séquence de baisse de l’abordabilité du logement depuis l’épisode de 1986-1989 (12 trimestres).

T3 2022

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novembre 30, 2022
Abordabilité du logement: La pire détérioration en 41 ans au T2 2022

L’abordabilité du logement au Canada s’est détériorée de 10,4 points au T2’22, soit une sixième détérioration trimestrielle consécutive. Le deuxième trimestre de 2022 a marqué les pires détériorations trimestrielles et annuelles en 41 ans.

T2 2022

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novembre 18, 2022
Nouvelle diminution de prix en octobre

En octobre, l’indice composite désaisonnalisée a continué d’évoluer à la baisse pour un quatrième mois consécutif avec une diminution de 0.8% par rapport au mois précédent. Quoique significative, la correction du prix des propriétés a été moins importante que celle observée lors du mois précédent (-1.9%), coïncidant avec une stabilisation des ventes durant le mois. Depuis son sommet atteint en mai, l’indice composite (non désaisonnalisée) a déjà connu une contraction de 7.7%, alors que lors de la crise financière de 2008, les prix n’avaient connu qu’un recul de 6.0% sur la même période et de 9.2% au total sur huit mois. Dans un contexte où la politique monétaire continuera d’être resserrée dans les prochains mois, le prix des maisons devrait continuer sa contraction et dépasser celle vécue lors de la crise financière de 2008. En effet, nous anticipons une diminution cumulative record d’environ 15% à l’échelle nationale d’ici la fin de 2023, supposant un taux directeur qui plafonne autour de 4.0% et une Banque du Canada qui jette du lest en abaissant les taux en deuxième moitié de 2023. Bien que des corrections soient observées dans la vaste majorité des marchés couverts par l’indice, les RMR qui ont connu les croissances de prix les plus importantes au cours des deux dernières années sont aussi celles qui ont enregistré les reculs les plus marqués jusqu’à présent. L’Ontario, la Colombie-Britannique et les Maritimes apparaissent donc plus vulnérables, alors que les marchés des Prairies le sont moins, favorisés par un contexte économique porteur.

novembre 2022

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octobre 20, 2022
Indice de prix de maison Teranet-Banque Nationale: Une seconde baisse record consécutive en septembre

En septembre, l’indice composite désaisonnalisée a connu une diminution de 2.0%, égalisant la diminution record observée le mois précédent et représente une cinquième contraction mensuelle consécutive. Depuis son sommet atteint en mai, l’indice composite (non désaisonnalisée) a déjà connu une contraction de 7.0%, alors que lors de la crise financière de 2008, les prix n’avaient connu qu’un recul de 6.2% sur la même période et de 9.2% au total sur huit mois. Dans un contexte où la politique monétaire continuera d’être resserrée dans les prochains mois, le prix des maisons devrait continuer sa contraction et dépasser celle vécue lors de la crise financière de 2008. En effet, nous anticipons une diminution cumulative record d’environ 15% à l’échelle nationale d’ici la fin de 2023, supposant un taux directeur qui plafonne autour de 4.0% et une Banque du Canada qui jette du lest en abaissant les taux en deuxième moitié de 2023. Bien que des corrections soient observées dans la vaste majorité des marchés couverts par l’indice, les RMR qui ont connu les croissances de prix les plus importantes au cours des deux dernières années sont aussi celles qui ont enregistré les reculs les plus marqués jusqu’à présent. C’est pourquoi que la correction des prix devrait être plus importante en Ontario, en Colombie-Britannique et dans les Maritimes, alors qu’elle devrait être moindre dans les Prairies, qui sont favorisées par un contexte économique porteur.

octobre 2022