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janvier 14, 2019
Baisses généralisées des prix des logements au T4 2018

Les prix des logements ont fléchi au deuxième semestre de 2018 dans la plupart des
régions métropolitaines qui font partie de l’indice composite de prix de maison Teranet-
Banque Nationale. L’indice de Calgary n’a pas augmenté un sixième mois de suite en
décembre. C’était le cinquième mois sans hausse pour Vancouver et le quatrième pour
Edmonton. La faiblesse est devenue apparente au T4 dans six autres régions
métropolitaines, seules Montréal et Ottawa-Gatineau ayant vu monter le prix des
logements (graphique de gauche). Il s’agit de la plus faible diffusion de gains sur 3 mois
en décembre depuis 2013. Le graphique de droite montre que cette conclusion tient
aussi si on ajoute à l’échantillon 14 autres régions métropolitaines canadiennes pour
lesquelles un IPM Teranet-Banque Nationale existe (mais sans être intégré à l’indice
composé national). L’augmentation des taux hypothécaires et le durcissement des règles
d’admissibilité à un prêt hypothécaire causent un ralentissement de la plupart des grands
marchés résidentiels au Canada. Sur certains marchés, une augmentation récente des
logements neufs vacants ajoute à la pression à la baisse des prix. À ce stade, nous
anticipons toujours un atterrissage en douceur du marché canadien.

janvier_2019

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décembre 12, 2018
Prix des maisons : Deuxième baisse mensuelle de suite

La faiblesse des prix immobiliers résidentiels dans certaines grandes régions
métropolitaines est reflétée par une deuxième baisse d’affilée de l’indice composé
national. Sur les marchés les plus dispendieux, les nouvelles règles d’admissibilité à un
prêt hypothécaire et la hausse des taux d’intérêt ont nettement refroidi la demande.
Par exemple, Vancouver n’a enregistré aucune hausse de prix des maisons un quatrième
mois de suite en novembre, ce qui lui vaut une perte cumulative de 1.2%. À Toronto, les
prix ont baissé au cours des trois derniers mois, accusant un recul total de 0.4%. Les
marchés étaient également faibles en Alberta, où les prix n’ont pas augmenté un
cinquième mois de suite à Calgary, et un troisième mois de suite à Edmonton (graphique
de gauche), soit des pertes cumulatives de 1.4% et 1.3% respectivement. Le marché de
la revente est cependant vigoureux dans certaines régions au Canada. À Montréal, par
exemple, les ventes de logements atteignent un record jusqu’ici en 2018 (graphique de
droite). Alors que les taux d’intérêt devraient augmenter plus lentement qu’on ne le
pensait, les espoirs d’un atterrissage en douceur du marché canadien de la revente sont
toujours justifiés.

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decembre 2018

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novembre 15, 2018
Les prix des maisons ont chuté en octobre

Les prix de l’immobilier résidentiel donnent des signes de faiblesse à l’échelle nationale
(graphique de gauche), mais le marché est loin d’être homogène. Par exemple,
Vancouver n’a enregistré aucune hausse un troisième mois de suite, ce qui lui vaut une
perte cumulative de 1.2%. En outre, la faiblesse s’est propagée aux logements en
copropriété tout comme aux logements plus dispendieux. Cela concorde avec le fait que
depuis le début de l’année, les ventes de logements ont fortement diminué dans les
deux segments. Pour Toronto, le tableau est contrasté, les prix des logements en
copropriété poursuivant une tendance à la hausse. Montréal se situe à l’autre extrémité
du spectre. La deuxième région métropolitaine du Canada a connu le marché de la
revente de maisons le plus vigoureux des derniers mois (graphique de droite). Alors que
les taux d’intérêt doivent à nouveau augmenter au cours des prochains mois, nous ne
prévoyons pas de hausse marquée des prix des maisons.

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Novembre 2018

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novembre 15, 2018
L’abordabilité du logement se détériore encore au T3 2018

Au T3, l’abordabilité s’est dégradée dans pas moins de 9 des dix marchés urbains, ce qui
explique la treizième baisse de suite de notre indice composé urbain. Les marchés
immobiliers résidentiels chers comme ceux de Vancouver et de Toronto ont nettement
ralenti en 2018 et les prix des logements ont même baissé au T3 en raison de l’effet combiné
de la hausse des taux (en hausse pour un cinquième trimestre de suite) et des mesures
macroprudentielles. Malgré la baisse des prix des logements, l’abordabilité ne s’est pas
améliorée car les salaires étaient en baisse sur ces marchés (graphique de gauche). Parmi
les centres urbains, c’est à Montréal et Ottawa-Gatineau que la situation s’est le plus
dégradée au cours du trimestre, mais pour d’autres raisons : les prix du logement y ont bondi
respectivement de 2.1% et 2.5% t/t. Ces marchés relativement abordables ne semblent pas
affectés par la hausse des taux d’intérêt et le resserrement des normes de crédit comme en
témoigne l’état du marché de la revente largement favorable aux vendeurs. Sur le plan
national, une partie importante des acheteurs ne peuvent plus aspirer à une maison
individuelle, mais la demande de condos est solide; à preuve, leurs prix ont augmenté de
6.8% au cours de la dernière année (les autres prix ayant stagné). La détérioration de
l’abordabilité a donc été plus prononcée dans ce segment que dans les autres au cours de
chacun des quatre derniers trimestres (graphique de droite).

Novembre 2018

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octobre 12, 2018
Faiblesse à Vancouver et Calgary

Après correction des effets saisonniers, l’indice de prix composite a légèrement augmenté en septembre, rattrapant un peu du terrain perdu les mois précédents. Cela s’applique en particulier à Toronto, pas à Vancouver ni à Calgary, dont les indices corrigés des effets saisonniers dénotent la poursuite d’une série de baisses (graphique de gauche). Cette tendance à la baisse des prix immobiliers résidentiels concorde avec la faiblesse des ventes de logements signalées par les chambres immobilières respectives de ces deux régions métropolitaines. À l’opposé, les indices corrigés des effets saisonniers ont poursuivi une série d’augmentations solides au cours des derniers mois à Montréal et Ottawa-Gatineau (graphique de droite). Là encore, cela concorde avec la performance du marché de la revente de logements. À Montréal, les ventes étaient en hausse de 8% en septembre par rapport à l’année précédente et atteignaient leur niveau le plus élevé pour un mois de septembre en 9 ans. À Ottawa-Gatineau, le marché est pratiquement « favorable aux vendeurs », à en juger par le ratio des nouvelles inscriptions aux ventes.

Le rapport ci-joint ainsi que d’autres publications du Groupe Économie et Stratégie peuvent également être consultés en cliquant sur le lien ci-dessous:

Octobre 2018

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septembre 12, 2018
L’abordabilité s’érode à nouveau au T2

Les taux d’intérêt hypothécaires ont augmenté un quatrième trimestre de suite au T2.
Résultat, l’abordabilité s’est détériorée dans pas moins de 7 marchés urbains sur dix, ce qui
explique la 12e détérioration de suite de notre indice composé urbain. La hausse des taux
d’intérêt a eu un effet plus cinglant sur les marchés les plus chers du pays (graphique de
gauche), ce qui n’a rien d’étonnant. Heureusement, les hausses de revenus en Colombie-
Britannique ont atténué l’impact dans deux de ses plus grandes villes. Néanmoins, Victoria
a connu une forte détérioration dans les segments à la fois des appartements en
copropriété et des autres formes de logements, car les prix continuent de monter malgré le
resserrement des critères de prêt imposé par le BSIF depuis janvier. Le ralentissement du
marché de la revente a commencé à avoir une incidence sur les prix à Vancouver et Toronto
pendant le trimestre. De fait, les prix de l’immobilier résidentiel ont enregistré leur plus faible
hausse en près de quatre ans à Vancouver alors qu’ils ont baissé à Toronto. Cela dit, les
deux villes représentent toujours un environnement difficile pour les nouveaux acheteurs
d’un logement (graphique de droite) et cela ne changera sans doute pas à court terme vu
que la banque centrale continue de resserrer sa politique monétaire.

Lire le rapport de recherche

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septembre 12, 2018
Faiblesse à Toronto et à Vancouver

L’indice composite publié était en hausse en août un cinquième mois de suite, mais ces
progressions ne reflètent que des mouvements habituels en cette période de l’année. En
effet, après correction des effets saisonniers, l’indice composite est resté stationnaire
en août après des baisses de juin et juillet. Ainsi, à l’échelle nationale, le marché
n’affiche certainement pas une vigueur sous-jacente. Cette tendance provient
principalement de Toronto et de Vancouver, les deux plus importants marchés
immobiliers au Canada. À Toronto, l’indice publié affiche une cinquième hausse
mensuelle de suite, mais à l’inverse, son pendant corrigé des effets saisonniers
enregistre sa cinquième contraction consécutive. À Vancouver, l’indice corrigé des effets
saisonniers a baissé un troisième mois de suite (graphique de gauche). En août, l’indice
corrigé des effets saisonniers s’est contracté ou est resté stable dans six des neuf autres
régions métropolitaines couvertes. Cela dit, certaines régions font montre d’une vigueur
sous-jacente, comme à Montréal et Ottawa-Gatineau, dont les indices ont connu
récemment de fortes hausses.

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septembre 2018

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août 14, 2018
Ni grande vigueur ni grande faiblesse

L’Indice composite a augmenté en juillet un quatrième mois de suite, mais ces hausses
étaient toutes inférieures aux moyennes historiques de ces mois. En fait, après
correction des effets saisonniers, l’indice composite est resté stationnaire en juillet à la
suite d’une baisse en juin. Le même phénomène s’est appliqué à l’indice de Toronto, où
à l’opposé de l’indice publié, l’indice corrigé des effets saisonniers a baissé au cours des
quatre derniers mois (graphique de gauche). L’indice corrigé a reculé au cours des deux
derniers mois à Vancouver. Cela signifie que la récente hausse de ces indices ne reflétait
que des pressions saisonnières, pas une tendance de fond. Pour Toronto, les baisses
récentes de l’indice corrigé des effets saisonniers étaient dues au sous-indice des
logements autres que les appartements en copropriété, qui a affiché une baisse
cumulative de 2.1%. Pendant ce temps, l’indice des logements en copropriété était en
hausse de 1.6% (graphique de droite). Ces chiffres concordent avec les conditions du
marché, plus tendues pour les logements en copropriété que pour les autres types
d’habitation.

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aout 2018

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juillet 12, 2018
En juin, l’indice a regagné le terrain perdu au 2e semestre de 2017

Avec la hausse de juin, l’Indice composite a tout juste regagné le terrain perdu au deuxième
semestre de 2017 (graphique de gauche), ce qui ne signifie pas pour autant que le marché
immobilier canadien soit sur le point d’entrer dans une nouvelle frénésie. La hausse de juin,
impressionnante à première vue, était en fait relativement faible pour cette période de
l’année. En effet, après correction des effets saisonniers, l’indice aurait stagné sur les trois
derniers mois (graphique de droite). Donc, abstraction faite des mouvements saisonniers,
l’indice s’est simplement stabilisé. Cela dit, une stabilisation au plan national peut cacher
différentes tendances de prix pour différentes catégories de logements. Ainsi, les prix des
logements en copropriété ont fortement augmenté depuis le début de l’année à Toronto et à
Vancouver (après correction des effets saisonniers, ils ont gagné 7.8% et 16.3% en rythme
annualisé, respectivement), alors que les prix des autres types de logements sont restés
stables. La résilience des prix dans cette dernière catégorie de logements est plutôt
rassurante, car la hausse des taux d’intérêt et le resserrement des conditions d’accès au
crédit hypothécaire (ligne directrice B-20) ont indubitablement restreint la demande des
logements les plus onéreux.

juin_2018

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juin 13, 2018
Indice de prix de maison Teranet-Banque Nationale: La stabilisation des prix des logements se confirme en mai

OPINION : La hausse en mai de l’IPM composé Teranet-Banque Nationale confirme la stabilisation des prix des logements en cours depuis la fin de l’année dernière, après une correction au deuxième semestre de 2017 (graphique du haut). Il est vrai que cette stabilisation s’est accompagnée d’un changement de dynamique des prix en faveur des logements en copropriété à Toronto et Vancouver. Étant donné le niveau de prix élevé des autres types de logements dans ces villes, la hausse des taux d’intérêt et le resserrement des conditions de crédit hypothécaire, ce changement ne devrait guère surprendre. Mais heureusement, cela ne s’est pas soldé par une baisse du prix des autres types de logements dans ces villes (graphique du milieu). Dans les autres régions métropolitaines couvertes par l’indice composé, les prix ont regagné l’essentiel du terrain perdu au T1 (graphique du bas). Comme les taux d’intérêt vont probablement continuer d’augmenter, on ne saurait écarter la possibilité d’une rechute des prix des maisons au cours des prochains trimestres. Mais leur résilience jusque-là laisse penser que l’ampleur de la baisse de prix serait alors limitée.

Mai_2018