OPINION : Au plan national, les prix des maisons ont perdu de l’élan ces derniers mois alors que la déflation continue à Vancouver. La ville la plus dispendieuse au Canada a connu une 3ème baisse de prix, et ce n’est pas terminé. Jusqu’à maintenant, la baisse des prix est concentrée dans les logements autres que les copropriétés. Cela concorde avec le fait que la diminution des ventes d’habitations depuis leur point culminant en février dernier a été plus manifeste dans les maisons individuelles (graphique du haut). En revanche, selon la Chambre immobilière de Toronto, les ventes de maisons existantes ont atteint un nouveau record en 2016, alors que l’offre était très tendue sur le marché (graphique du milieu). Tôt ou tard, la faible abordabilité et les nouvelles règles d’admissibilité à un prêt hypothécaire assuré freineront la demande et les prix, bien que ce ne soit pas encore le cas. En attendant, Toronto, Hamilton et Victoria sont les trois régions métropolitaines qui tirent la croissance de l’indice composé vers le haut mois après mois. En dehors de Vancouver et de ces trois régions, les prix de l’immobilier résidentiel sont restés inchangés au cours des six derniers mois (graphique du bas).