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février 04, 2021
La hausse du prix des logements nuit à l’abordabilité

L’abordabilité du logement s’est améliorée au quatrième trimestre de 2020 au Canada, une troisième fois de suite. Cela dit, l’amélioration ce trimestre était nettement moins impressionnante. La hausse des revenus et les taux d’intérêt à des creux records ont été presque entièrement contrebalancés par une hausse substantielle des prix des logements. En effet, les prix mesurés par l’indice composite national ont augmenté de 4.5% pendant le trimestre, soit leur plus forte hausse mensuelle en 11 ans. Une contraction de 29 points de base de notre taux hypothécaire de référence sur 5 ans a contribué à préserver l’abordabilité du logement ce trimestre, mais le repli de près de 100 points de base des taux depuis le début de la pandémie a sans aucun doute propulsé l’appréciation actuelle des prix des logements. Avec la confluence de ces facteurs, il est certain que l’abordabilité du logement ne s’est jamais aussi bien tenue depuis 2015, mais il y a un autre obstacle pour les acheteurs potentiels. La hausse des prix des logements s’est traduite par une augmentation de la mise de fonds. À l’échelle du
pays, il n’a jamais été aussi difficile d’épargner pour rassembler le minimum de cette somme. En tablant sur un taux d’épargne de 10% du revenu médian total d’un ménage, il lui faudrait maintenant 60 mois (5 ans) pour économiser pour la mise de fonds minimum (environ 6%) sur un logement représentatif. Cependant, puisque les taux d’intérêt ne devraient pas remonter de sitôt, que les campagnes de vaccination connaîtront un retour à la normale et que les conditions sur le marché sont favorables aux vendeurs, les prix des logements devraient continuer de croître en 2021. De ce fait, l’abordabilité devrait se dégrader autant du point de vue du paiement hypothécaire en pourcentage du revenu que du
paiement de la mise de fonds.

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janvier 20, 2021
Le prix des maisons poursuit sa hausse en décembre

L’IPM Teranet-Banque Nationale a augmenté de 0,6 % en décembre pour atteindre un nouveau sommet. Ce niveau inégalé coïncide avec des ventes de logements historiquement élevées dans la plupart des régions du Canada tandis que l’offre est limitée. Depuis juillet, l’IPM composite non lissé corrigé des effets saisonniers a fait un bond notable de 6.8%. Cependant, décembre représente un deuxième mois consécutif où la croissance de l’indice est moins forte que le mois précédent. De plus, la tendance à la hausse des prix des propriétés ne s’applique pas à toutes les catégories de logements. À Toronto, la hausse des ventes concernait largement les logements individuels en dehors du centre-ville, et non les appartements. Dans le Grand Montréal, on observe une très forte hausse des inscriptions
d’appartements en copropriété sur l’île de Montréal, ce qui contraste grandement avec les autres zones géographiques de cette région. À l’instar de Toronto et Montréal, les régions du Grand Vancouver et de Victoria affichent des hausses de prix des logements individuels qui dépassent significativement celles des appartements. Outre un changement de préférence induit par la pandémie, il y a lieu de penser
que ce dernier segment est affecté par les faibles flux d’immigration et le taux de chômage toujours élevé parmi les jeunes travailleurs.

janvier 2021

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janvier 20, 2021
LA CROISSANCE DE L’INDICE RALENTIT EN DÉCEMBRE

En décembre, l’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a crû de 0,6 %, la plus forte hausse pour un mois de décembre depuis 2009. Cependant, décembre représente un deuxième mois consécutif où la croissance de l’indice est moins forte que le mois précédent. Six régions métropolitaines ont tiré l’indice vers le […]

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décembre 22, 2020
L’abordabilité du logement s’est fortement améliorée au T3 2020

L’abordabilité du logement s’est améliorée une deuxième fois consécutive dans les grands centres urbains du Canada au troisième trimestre de 2020. L’augmentation des revenus a aidé au T3, mais l’embellie était surtout due à la diminution des taux d’intérêt. En effet, notre taux hypothécaire de référence (terme de 5 ans) a reculé de 43 points de base au cours du trimestre en raison des mesures d’assouplissement de la banque centrale et de l’amélioration des conditions financières. Ensemble, la progression des revenus et la baisse des taux ont largement suffi à compenser l’augmentation des prix des maisons. Notre taux de référence s’est contracté de 62 points de base depuis le début de la pandémie, mais il s’agissait de la deuxième étape d’une baisse qui avait commencé au début de 2019. De ce fait, l’abordabilité s’est nettement améliorée au Canada, les marchés de Toronto, Montréal et Vancouver étant maintenant à leurs niveaux les plus abordables depuis 2016 et celui de Calgary n’ayant jamais été aussi abordable. Il n’est donc pas étonnant que le marché immobilier résidentiel soit resté dynamique pendant la pandémie jusqu’à présent. À venir, malgré la hausse des prix des logements, l’abordabilité devrait s’améliorer au quatrième trimestre, les acheteurs ayant profité d’une nouvelle baisse des taux d’intérêt hypothécaires (25 points de base jusqu’à présent). L’amélioration de l’abordabilité suffira-t-elle pour éviter un ralentissement marqué du marché immobilier résidentiel en 2021? Comme les mesures extraordinaires de soutien au revenu du gouvernement sont graduellement en train de prendre fin et qu’il ne faut pas compter sur des reports de paiements en 2021, le marché immobilier résidentiel doit se préparer à quelques difficultés dans la mesure où le marché du travail est toujours en phase de relance. L’immigration pourrait elle aussi rester en deçà des objectifs, ce qui se traduirait par une formation de ménages inférieure aux prévisions.

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décembre 18, 2020
Les prix des maisons résistent en novembre

L’IPM Teranet-Banque Nationale a enregistré un gain mensuel record pour un mois de novembre, tout comme en octobre. Cette performance coïncide avec des ventes de logements historiquement élevées dans la plupart des régions du Canada, tandis que l’offre est serrée. Depuis juillet, l’IPM composite non lissé corrigé des effets saisonniers a fait un bond de 6.3%. Cela dit, la tendance à la hausse des prix des maisons ne s’applique pas partout à toutes les catégories de logements. À Toronto, la hausse des ventes concernait largement les logements individuels en dehors du centre-ville, et non les appartements. Concernant le Grand Montréal, l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec a signalé une très forte hausse des inscriptions d’appartements en copropriété sur l’île de Montréal, ce qui contraste grandement avec les autres zones géographiques de cette région. Dans
les régions du Grand Vancouver et de Victoria également, les hausses de prix des logements individuels dépassent celles des appartements. Les perspectives pour ce dernier segment du marché sont particulièrement affectées par les flux d’immigration et le taux de chômage toujours élevé parmi les jeunes travailleurs, acheteurs potentiels d’un premier logement.

novembre 2020

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décembre 18, 2020
LA PLUS FORTE HAUSSE DE L’INDICE POUR UN MOIS DE NOVEMBRE

En novembre, l’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a crû de 0,9 %, la plus forte hausse pour un mois de novembre en 22 ans d’histoire. Il s’agit d’un deuxième mois d’affilée où l’indice a connu la plus forte hausse mensuelle de son histoire dans le mois en question. Six régions […]

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novembre 18, 2020
LA PLUS FORTE HAUSSE DE L’INDICE POUR UN MOIS D’OCTOBRE

En octobre, l’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a crû de 1,3 %, la plus forte hausse pour un mois d’octobre en 22 ans d’histoire. Plusieurs régions métropolitaines ont tiré l’indice vers le haut : Ottawa-Gatineau (2,7 %), Hamilton (2,1 %), Montréal (1,8 %), Victoria (1,7 %), Vancouver (1,5 %) et Halifax (1,5 %). Quoique sous la moyenne […]

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novembre 18, 2020
Hausse record de l’IPM composite pour un mois d’octobre

Les solides données de l’Indice composite de prix de maison Teranet-Banque Nationale ces trois derniers mois concordent avec les niveaux très élevés de ventes de maisons au Canada. En octobre, il est devenu clair que la tendance récente des ventes compensait largement la léthargie printanière due à la Covid-19. En outre, les ventes étaient à des niveaux historiquement élevés ces derniers temps dans la plupart des régions, ce qui s’est traduit par une diffusion sans précédent de hausses mensuelles des prix des maisons dans les 31 RMR couvertes par l’IPM Teranet-Banque Nationale. Cela dit, la tendance à la hausse des prix des maisons ne s’applique pas partout à toutes les catégories de logements. À Toronto, la hausse des ventes fut largement concentrée sur des logements autres que les appartements (notamment des maisons détachées, semi-détachées ou en rangée) hors du centre-ville. À l’inverse, la tendance des ventes d’appartements est restée faible. Concernant le Grand Montréal, l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec a signalé une très forte hausse des inscriptions d’appartements en copropriété sur l’île de Montréal, contrastant grandement avec les autres zones géographiques de cette région. En fait, à Toronto autant qu’à Montréal, l’IPM Teranet-Banque Nationale non lissé pour les appartements (voir méthodologie à la page suivante) a clairement ralenti ces deux derniers mois comparativement aux autres logements.

novembre 2020

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octobre 20, 2020
Encore un sommet record pour les prix des maisons

La solide performance de l’IPM Teranet-Banque Nationale reflète deux facteurs : l’intense activité sur le marché de la revente de logements suite au rattrapage des ventes qui auraient été réalisées au printemps dernier n’eût été de la COVID-19 et les conditions tendues sur le marché au Québec, en Ontario et dans les provinces maritimes (lire notre étude Suivi de l’immobilier résidentiel). Cela dit, ce rattrapage des ventes ne s’applique pas nécessairement à tous les types de logements. C’est ce qu’on observe clairement à Toronto, où la hausse des ventes était largement concentrée sur des logements autres que les appartements (notamment des maisons détachées, semi-détachées et des maisons de ville) hors du centre-ville. À l’inverse, la tendance récente des ventes d’appartements est restée faible. Concernant Montréal, l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec a signalé une très forte hausse des inscriptions d’appartements en copropriété sur l’île de Montréal, contrastant avec d’autres zones géographiques, en particulier pour les maisons individuelles. Dans les deux villes, un ralentissement de la hausse des prix des appartements au centre-ville pourrait être en cours. En fait, c’est ce qui semble ressortir de l’IPM Teranet-Banque Nationale pour ces deux régions métropolitaines au vu des indices non lissés (bruts) pour les appartements et les autres types de logements. En septembre, l’IPM pour les appartements a dévié de la trajectoire à la hausse de l’IPM pour les autres types de logements dans ces deux RMR. La situation mérite un intérêt particulier au cours des prochains mois.

octobre 2020

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octobre 20, 2020
UNE DES PLUS FORTES HAUSSES DE L’INDICE POUR UN MOIS DE SEPTEMBRE

En septembre, l’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a crû de 1,1 %, soit la deuxième plus forte hausse pour un mois de septembre en 22 ans d’histoire. Plusieurs régions métropolitaines ont tiré l’indice vers le haut : Ottawa-Gatineau (2,3 %), Québec (2,2 %), Montréal (1,9 %), Hamilton (1,9 %), Edmonton (1,6 %), Toronto (1,0 %), Halifax (1,0 […]