Post Category: Actualités et rapports économiques
juin 18, 2025
La baisse des prix continue de s’intensifier en mai

L’indice composite Teranet-Banque Nationale a diminué de 1,6 % d’avril à mai, soit une cinquième baisse mensuelle consécutive et une contraction plus marquée que celles observées les mois précédents. Résultat : les prix ont diminué de 3,9 % depuis décembre 2024. Le mois de mai marque également un tournant important, l’indice composite passant pour la première fois en vingt-deux mois en territoire négatif avec une baisse annuelle de 1,6 % par rapport à mai 2024. Ceci survient dans un contexte où le marché de la revente continue d’être particulièrement faible, notamment en raison de l’incertitude entourant la guerre commerciale avec les États-Unis. Bien que le nombre de transactions sur le marché de la revente ait connu une légère hausse au cours des deux derniers mois, les conditions du marché se sont considérablement assouplies au pays et indiquent désormais un marché équilibré. Toutefois, ce retournement s’explique principalement par des conditions du marché fortement en faveur des acheteurs en Ontario et en Colombie-Britannique, ce qui a pour effet de faire diminuer les prix, particulièrement dans ces deux provinces aux défis d’abordabilité persistants. En effet, 90 % des marchés (18 sur 20) de l’Ontario et de la Colombie-Britannique ont enregistré une baisse durant le mois, contre 27 % dans les autres provinces (3 sur 11). Dans un contexte d’incertitude économique persistante, de modération de la croissance de la population et de risque de voir les taux d’intérêt à long terme demeurer élevés, le prix des propriétés devrait continuer d’être sous pression au cours des mois à venir, et ce même si le marché de la revente pourrait retrouver un peu de vigueur. En effet, l’accumulation de maisons en vente continuera de peser sur les prix au cours des prochains mois.

Juin 2025

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mai 20, 2025
La baisse des prix s’intensifie en avril

L’indice composite Teranet-Banque Nationale a diminué de 1.5% de mars à avril, soit une quatrième diminution mensuelle consécutive et une contraction plus marquée que celles observées les mois précédents. Ceci survient dans un contexte où le marché de la revente continue d’être particulièrement faible en raison notamment de l’incertitude entourant la guerre commerciale avec les États-Unis. Résultat, les prix ont diminué de 2.4% depuis décembre 2024, avec une baisse plus marquée pour les copropriétés (-2.7%) et légèrement moins importante pour les autres types de logements (-2.1%). Notons que 68% des marchés suivis (21 sur 31) étaient en baisse durant le mois, un nombre plus important que le 61% observé en mars, alors que la proportion des RMR hors Ontario a bondi en avril (40 à 67%). À l’inverse, le nombre de marchés en diminution en Ontario a été moins important que le mois précédent (81% à 69%), mais est demeuré élevé. Soulignons que la faiblesse du marché immobilier en Ontario demeure importante puisque 75% des marchés couverts ont connu une baisse de 10% ou plus par rapport au à leur sommet historique, comparativement à seulement 27% ailleurs au pays. De plus, les difficultés s’intensifient dans les trois plus grandes villes de cette province qui ont toutes connu en avril des baisses mensuelles deux fois plus importantes que celles observées en mars (Toronto : -1.3% à -2.7%, Hamilton : -0.8% à -3.9%, Ottawa-Gatineau : -0.5% à -1.0%). Dans un contexte où l’incertitude économique persiste, d’une modération de la croissance de la population et d’un risque de voir les taux d’intérêt de long terme demeurer plus élevés pour plus longtemps que prévu, le prix des propriétés devrait continuer d’être sous pression dans les mois à venir.

Mai 2025

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avril 17, 2025
Le prix des logements poursuit sa baisse en mars

L’indice composite Teranet-Banque Nationale a diminué de 0.4% de février à mars, soit une troisième diminution mensuelle consécutive et une contraction plus importante que celles observées les mois précédents. Ceci survient dans un contexte où le marché de la revente continue de ralentir en raison notamment de l’incertitude entourant la guerre commerciale avec les États-Unis. Résultat, les prix ont diminué de 0.7% depuis décembre 2024, avec une baisse plus marquée pour les copropriétés (-1.2%) et légèrement moins importante pour les autres types de logements (-0.3%). Bien que le marché immobilier ait ralenti dans l’ensemble des provinces, la magnitude de cette baisse d’activité est particulièrement notable en Ontario et, dans une moins grande mesure, en Colombie-Britannique, soit les deux marchés les moins abordables au pays. De plus, cette faiblesse du marché immobilier ontarien n’est pas seulement l’histoire de quelques marchés, mais bien un problème plus large puisque 81% des RMR dans cette province (13 sur 16) couvertes par nos indices de prix ont connu des diminutions de février à mars, comparativement à seulement 40% pour les autres marchés à l’extérieur de l’Ontario. Notons aussi que les marchés immobiliers plus abordables tirent leur épingle du jeu. C’est particulièrement le cas au Québec où les quatre RMR couvertes par nos indices font partie du top 5 des croissances annuelles de prix les plus importantes au pays (Sudbury complétant le palmarès), avec des hausses allant de 9.7% à Montréal à 18.3% à Trois-Rivières par rapport à mars 2024. Dans un contexte où l’incertitude économique persiste, d’une modération de la croissance de la population et d’un risque de voir les taux d’intérêt de long terme demeurer plus élevés pour plus longtemps que prévu, le prix des propriétés devrait continuer d’être sous pression dans les mois à venir.

Avril 2025

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mars 19, 2025
L’incertitude freine les prix des logements en février

L’indice composite Teranet-Banque Nationale a diminué de 0.1% pour un deuxième mois consécutif en février. Cette baisse des prix survient alors que le marché immobilier de la revente a ralenti fortement au cours des derniers mois en raison notamment de l’incertitude entourant les tensions commerciales avec les États-Unis. Il s’avère que la confiance des consommateurs est en chute libre et les plus récentes données sur leur propension à faire des achats importants (comme une propriété) indiquent que le ralentissement pourrait se poursuivre. Sur un an, la hausse des prix des propriétés se limite désormais à seulement 2.9% avec des différences notables au niveau régional. En effet, il est intéressant de noter que les plus fortes croissances de prix ont été observées dans les marchés les plus abordables au pays, alors que les marchés les plus onéreux se situent en queue de peloton. À moins d’une résolution rapide de la guerre commerciale présentement en cours, les prix des propriétés devraient continuer d’être sous pression, particulièrement dans les marchés les moins abordables. Bien que les récentes baisses de taux directeur de la Banque du Canada apporteront un certain soutien au marché immobilier, la situation de l’inflation rend de plus en plus incertain un support supplémentaire, du moins à court terme. Cela, combiné à une modération importante de la croissance de la population dans un contexte de marché du travail moins vigoureux que nous le pensions préalablement, représente un vent de face pour les prix des actifs immobiliers au Canada.

Mars 2025

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février 20, 2025
Les prix des logements demeurent stables en janvier

Après avoir connu une hausse ininterrompue de 2.8% au cours des six mois précédents, l’indice
composite Teranet-Banque Nationale est demeuré inchangé en janvier. Cette perte d’élan survient
alors que les transactions sur le marché de la revente de propriétés ont diminué en décembre, mais
également en janvier dû à l’incertitude créée par les menaces de tarifs douaniers américains
(graphique du haut). Par ailleurs, un nombre important de vendeurs ont décidé de mettre leur
propriété en vente en janvier, peut-être en anticipation d’une saison forte plus vigoureuse que lors
des dernières années. Cette hausse marquée des nouvelles inscriptions, combinée avec la baisse
des ventes, ont fait basculer les conditions du marché immobilier de « favorable aux vendeurs » à
équilibrées au cours du mois (graphique du bas), ce qui pourrait contenir la croissance des prix dans
les mois à venir. Cependant, nous pensons que l’impact de potentiels tarifs sur la confiance des
acheteurs potentiels se dissipera dans les prochains mois, à condition que les répercussions sur le
marché du travail demeurent limitées. En outre, les récentes baisses des taux d’intérêt par la Banque
du Canada et l’augmentation de la période d’amortissement à 30 ans pour les premiers acheteurs
devraient continuer à soutenir le marché dans les mois à venir, mais les difficultés persistantes en
matière d’abordabilité pourraient limiter l’ampleur de la reprise dans les marchés les plus
dispendieux.

Fevrier 2025

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janvier 21, 2025
Les prix des logements terminent l’année en force

L’indice composite a connu une croissance de 0.8% en décembre, soit une sixième hausse mensuelle consécutive et une augmentation plus importante que celle de 0.7% observée le mois précédent. Résultat, les prix ont connu une croissance cumulative de 2.9% depuis la première baisse de taux directeur de la Banque du Canada en juin et se trouvent désormais seulement 0.3% sous leur niveau record atteint en avril 2022. Cette accélération des prix survient alors que les effets du cycle de détente monétaire continuent de se faire sentir sur le marché de l’habitation. Le nombre de ventes sur le marché résidentiel s’est redressé et les conditions du marché affichent toujours un marché favorable aux vendeurs, propices à des hausses de prix. Dans le contexte où la banque centrale devrait poursuivre sa détente monétaire dans les mois à venir et avec le prolongement de l’amortissement à 30 ans pour les prêts hypothécaires assurés en décembre, le marché immobilier pourrait conserver son dynamisme dans les prochains mois, à condition que la dégradation du marché du travail demeure limitée. Toutefois, étant donné les défis d’abordabilité ainsi qu’une croissance beaucoup plus modérée de la population, la cadence d’appréciation du prix des logements devrait être modérée.

Janvier 2025

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décembre 18, 2024
Le prix des logements accélère en novembre

L’indice composite a connu une croissance de 0.6% en novembre, soit une cinquième hausse mensuelle consécutive et une augmentation plus importante que celle de 0.4% observée le mois précédent. Résultat, les prix ont connu une croissance cumulative de 2.2% depuis la première baisse de taux directeur de la Banque du Canada en juin, mais demeurent toujours 1.0% sous leur sommet d’avril 2022. Cette accélération des prix survient alors que les effets du cycle de détente monétaire commencent à se faire sentir davantage sur le marché de l’habitation. En effets, le nombre de transactions sur le marché de la revente a poursuivi sa hausse en novembre après un bond en octobre, notamment grâce à une diminution des taux d’intérêt hypothécaires fixes depuis l’été et le rythme accélérer des baisses de taux directeur de la banque centrale lors de ses deux dernières annonces. Résultat, les conditions du marché de la revente se sont resserrées davantage au cours des derniers mois et affichent un marché favorable aux vendeurs, synonyme d’un support à la hausse sur les prix. Dans le contexte où la banque centrale devrait poursuivre sa détente monétaire dans les mois à venir afin de revenir en territoire neutre et avec le prolongement de l’amortissement à 30 ans pour les prêts hypothécaires assurés en décembre, le marché immobilier pourrait conserver son dynamisme dans les prochains mois, à condition que la dégradation du marché du travail demeure limitée. Toutefois, étant donné les défis d’abordabilité ainsi qu’une croissance beaucoup plus modérée de la population, la cadence d’appréciation du prix des logements devrait être modérée.

Decembre 2024

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novembre 19, 2024
Le prix des logements poursuit sa hausse alors que le marché gagne en dynamisme

L’indice composite a connu une croissance de 0.3% en octobre, soit une quatrième hausse mensuelle consécutive, alors que les effets du cycle de détente monétaire commencent à se faire sentir davantage sur le marché de l’habitation. En effets, le nombre de transactions sur le marché de la revente a bondi en octobre, notamment grâce à une diminution des taux d’intérêt hypothécaires fixes depuis l’été et puisqu’il était largement attendu que la Banque du Canada accélère le rythme des baisses de taux d’intérêt. Résultat, les conditions du marché de la revente se sont resserrées davantage en octobre et affichent un marché favorable aux vendeurs, synonyme d’un support à la hausse sur les prix. Dans le contexte où la banque centrale devrait poursuivre sa détente monétaire dans les mois à venir afin de revenir rapidement en territoire neutre et avec le prolongement de l’amortissement à 30 ans pour les prêts hypothécaires assurés en décembre, le marché immobilier pourrait conserver son dynamisme dans les prochains mois, à condition que la dégradation du marché du travail demeure limitée. Toutefois, étant donné les défis d’abordabilité qui demeurent entiers malgré une légère amélioration au dernier trimestre, le prix des logements pourrait connaitre qu’une croissance modérée.

November 2024

 

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octobre 17, 2024
Le prix des logements poursuit sa hausse alors que l’offre stagnante

Après un passage à vide qui aura duré pratiquement un an, le prix des maisons dans les grands centres urbains au Canada a crû de 0.5% pour un deuxième mois consécutif, soutenu par des taux d’intérêt plus avantageux. Malgré une hausse importante du nombre de nouvelles inscriptions sur le marché de la revente, l’inventaire a fait du sur place au cours des quatre derniers mois en raison d’un nombre important de vendeurs qui décident d’annuler leur inscription chaque mois, limitant ainsi la dégradation des conditions de marché pour l’instant. Toutefois, nous ne croyons pas qu’il s’agisse du début d’une tendance importante à la hausse pour le prix des propriétés au pays puisque, malgré la poursuite du cycle d’assouplissement de la politique monétaire, le marché de la revente demeure morose, et ne présente pas de signe de reprise significative. En effet, bien que les taux d’intérêt aient baissé, les conditions d’abordabilité demeurent extrêmement difficiles et le marché du travail moins porteur particulièrement chez les jeunes. Étant donné que la Banque du Canada est appelée à procéder à de nouvelles baisses de taux dans les prochains mois et avec l’annonce de l’augmentation de l’amortissement de 25 à 30 ans pour les hypothèques assurées à venir en décembre, il est probable que bon nombre d’acheteurs et de vendeurs ont décidé de faire preuve de patience et resteront sur la touche dans les mois à venir en attendant des conditions de financement encore plus favorables. Après un passage à vide qui pourrait se poursuivre pour quelques mois encore, une reprise de l’activité sur le marché du logement pourrait survenir en 2025.

septembre 2024

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septembre 18, 2024
Le prix des logements en hausse en août

Après avoir été relativement stable au cours des deux mois précédents, le prix des maisons dans les grands centres urbains au Canada a crû de façon plus importante en août, augmentant de 0.6%, soutenu par la baisse des taux d’intérêt. Toutefois, nous ne croyons pas qu’il s’agisse du début d’une tendance importante à la hausse pour le prix des propriétés au pays puisque, malgré la poursuite du cycle d’assouplissement de la politique monétaire, le marché de la revente reste morose, et ne présente aucun signe de reprise significative. En effet, bien que les taux d’intérêt aient baissé, ils restent profondément en territoire restrictif. Par conséquent, les conditions d’abordabilité restent extrêmement difficiles, tandis que le marché du travail continue de se détériorer dans tout le pays, et de manière encore plus aiguë chez les jeunes. En outre, étant donné que la Banque du Canada indique vouloir procéder à de nouvelles baisses de taux dans les mois à venir et avec l’annonce de l’augmentation de l’amortissement de 25 à 30 ans à venir en décembre, il est probable que certains acheteurs décideront de faire preuve de patience dans les mois à venir et resteront sur la touche en attendant des conditions de financement encore plus favorables. Après un passage à vide qui pourrait se poursuivre pour quelques mois encore, une reprise de l’activité sur le marché du logement pourrait survenir en 2025.

septembre 2024