Croissance modérée de l’indice de prix de maison Teranet-Banque Nationale en avril
Après être demeuré stable en mars, l’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a crû de 0,2 % en avril. En vingt ans d’histoire de l’indice, il s’agit de la plus faible avancée pour un mois d’avril sauf pour 2009 (année de récession économique), 2013 et 2015. L’indice a néanmoins progressé dans huit des 11 régions métropolitaines couvertes, soit à Québec (1,5 %), Hamilton (0,8 %), Halifax (0,6 %), Vancouver (0,3 %), Edmonton (0,3 %), Toronto (0,2 %), Montréal (0,2 %) et Victoria (0,2%). L’indice est demeuré stable à Calgary et a diminué à Ottawa-Gatineau (‑0,1 %) et à Winnipeg (-0,8 %).
L’indice progressait à Vancouver pour une 14ème fois en 16 mois, établissant un nouveau record au cours de chacun des cinq derniers mois. Toutefois, les avancées récentes ont été plus modérées qu’auparavant, ce qui concorde avec des conditions de marché moins serrées selon les données de la Chambre immobilière du Grand Vancouver. La modération dans la croissance de l’indice a été particulièrement évidente pour les logements autres que les copropriétés. À Toronto, l’indice a perdu 7,1 % depuis son sommet de juillet dernier, et cette baisse a été concentrée dans les logements autres que les copropriétés. L’indice brut a décliné de façon similaire durant cette période, que ce soit pour l’ensemble du marché ou le segment des logements autres que les copropriétés. Chez sa voisine Hamilton, l’indice a perdu 5,2% depuis août dernier, avec six replis au cours des huit derniers mois. À Ottawa-Gatineau, l’indice s’est replié au cours de six des sept derniers mois, soit une glissade de 2,4 % depuis septembre dernier. À Calgary, l’indice en était à un cinquième mois consécutif sans hausse, tandis qu’à Edmonton il s’est replié cinq fois au cours des sept derniers mois. Au total, l’indice composite fut en avril inférieur de 1,6 % à son sommet d’août dernier, quoiqu’il se soit stabilisé vers la fin de l’an passé.
- Composite 11
- Tous les indices métropolitains
- Colombie-Britannique
- Alberta
- Manitoba
- Ontario
- Québec
- Nouveau-Brunswick
- Terre-Neuve
- Nouvelle-Écosse
À cause de la montée rapide de l’indice composite entre avril et août 2017, celui-ci affiche tout de même une progression de 5,6 % sur 12 mois, la plus faible depuis septembre 2015 et une dixième décélération de suite par rapport au rythme record de 14,2 % enregistré en juin dernier. Cette croissance a été tirée vers le haut par Vancouver (15,9 %) et Victoria (11,0 %), les deux seules régions métropolitaines où la croissance a été supérieure à la moyenne nationale. On retrouve ensuite Halifax (5,3 %), Hamilton (4,5 %), Montréal (3,9 %), Ottawa-Gatineau (3,0 %), Québec (2,4%), Toronto (1,9 %), Winnipeg (1,2%), Edmonton (0,4 %) et Calgary (0,2 %).
En plus de Toronto et Hamilton qui sont intégrées à l’indice composite, des indices existent pour les sept autres régions métropolitaines du Golden Horseshoe. En avril, ces indices étaient, à l’Instar de Toronto et Hamilton, largement inférieurs à leur sommet du T3 2017 (lequel est survenu en juillet, août ou septembre derniers selon le cas) dans six cas (Guelph, Brantford, Kitchener, St. Catharines, Barrie et Oshawa), l’exception étant Peterborough. Un indice est disponible pour sept autres régions métropolitaines dont cinq situées en Ontario et deux en Colombie-Britannique. Dans le cas de ces dernières (Abbotsford-Mission et Kelowna), et comme Vancouver et Victoria, l’indice était à un niveau record en avril. Ce fut le cas aussi pour les régions ontariennes de Windsor et Thunder Bay, tandis que l’indice n’accusait qu’un léger retard sur son sommet historique à Sudbury, Kingston et London.
*Note méthodologique : Les données du mois courant qui servent à calculer l’indice représentent les ventes finalisées et portées au registre foncier. Les indices des 11 régions métropolitaines compris dans l’indice composite de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC représentent la tendance des prix, car l’indice publié est lissé, puisqu’il résulte d’une moyenne des indices bruts des trois derniers mois. Ce procédé permet d’adoucir les fluctuations mensuelles. Des données mensuelles plus granulaires sont disponibles sur demande. Leur obtention peut être sujette à des frais d’abonnement. Pour en savoir plus sur la méthodologie, veuillez vous rendre sur le site www.housepriceindex.ca.
Région métropolitaine | Niveau de l'indice | Variation (%) m/m |
Variation (%) a/a |
Du sommet | Date du sommet |
Marc Pinsonneault
Économiste principal
Groupe économie et stratégie
Banque Nationale du Canada