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août 20, 2019
LA PLUS FAIBLE PROGRESSION SUR 12 MOIS EN PRÈS DE 10 ANS

L’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a crû de 0,7 % en juillet.  Comme pour les deux mois précédents, cette hausse n’est pas vraiment indicatrice de vigueur au plan national, car la moyenne sur 21 ans a été de 1,0 % en juillet. Tout comme en mai et juin, ce sont strictement […]

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août 12, 2019
Plus forte amélioration en une décennie de l’abordabilité du logement

Au deuxième trimestre, l’abordabilité du logement – mesurée par l’indice compose urbain – s’est améliorée plus que jamais depuis 2009. Tous les marchés observés ont connu une embellie au cours du trimestre (graphique de gauche), dont le facteur le plus important a été la diminution des taux hypothécaires. La chute libre des coûts de financement a effectivement été la plus importante depuis le T3 2010. Cela, conjugué à un marché du travail sain produisant une croissance des revenus de l’ordre de 1.7% pendant le trimestre et à la baisse des prix immobiliers résidentiels de 1.0%, signifie que tous les éléments ont contribué à l’abordabilité du logement. Vancouver a enregistré la plus forte progression de tous les marchés urbains au T2. Toronto était essentiellement un reflet de la situation de Vancouver, avec une forte amélioration du marché autre que celui des appartements en copropriété et un certain progrès sur celui des appartements. La baisse des taux hypothécaires combinée à un marché du travail robuste a réduit le risque d’une correction des prix des logements au cours des prochains mois. Cela dit, certains vents contraires pourraient freiner la hausse des prix du logement. Malgré les progrès récents à Vancouver et à Toronto, ces marchés restent inabordables sur une base historique (graphique de droite). En outre, alors que le taux hypothécaire contractuel a diminué de 68 points de base depuis décembre dernier, le fait que le seuil d’admissibilité n’a diminué que de 15 points de base implique que la plupart des nouveaux acheteurs potentiels évincés par la directive B-20 le restent.

août 2019

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juillet 18, 2019
Pratiquement pas de croissance annuelle pour l’IPM national

L’IPM national a augmenté à un rythme inférieur à l’inflation de 0.5% au cours des 12 derniers mois, soit sa plus faible progression depuis novembre 2009. En outre, le fait que des gains mensuels soient déclarés pour mai et juin ne signifie pas que le marché a récemment opéré un revirement. Ces deux mois sont habituellement ceux où le taux de croissance est le plus fort de l’année. En fait, les deux dernières augmentations figuraient parmi les plus faibles de l’histoire pour les mois de mai et juin. Après correction des effets saisonniers, l’IPM aurait en fait été en baisse au cours des deux derniers mois. Cependant, la faiblesse n’est pas généralisée entre toutes les régions. L’IPM national a été tiré vers le bas par les baisses de prix de maison sur 12 mois dans les regions métropolitaines de l’Ouest canadien (Vancouver, Calgary, Edmonton et Winnipeg) et la hausse minime à Victoria. Au centre et dans l’est du Canada, la croissance des prix
des maisons va d’honorable à forte (graphique de gauche). Cela concorde avec l’état des marchés de la revente de maisons. Par exemple, le marché de Vancouver est devenu favorable aux acheteurs à la fin de l’an dernier alors que celui de Toronto est resté équilibré et que celui de Montréal n’a jamais été aussi tendu depuis 2005. Cela dit, un rebond des ventes de maisons s’est récemment produit au Canada et a aussi été ressenti dans les grandes agglomérations de l’ouest (graphique de droite) ce qui devrait limiter la déflation des prix dans ces régions.

Juillet 2019

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juillet 18, 2019
SI CE N’ÉTAIT DES PRESSIONS SAISONNIÈRES, L’INDICE COMPOSITE AURAIT RECULÉ EN JUIN

L’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a crû de 0,8 % en juin.   Cette hausse est plutôt timide pour un mois de juin, la moyenne sur 21 ans ayant été de 1,2 %. Tout comme en mai, ce sont strictement les pressions saisonnières qui font qu’une hausse a été enregistrée en juin. […]

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juin 26, 2019
L’abordabilité du logement s’améliore au T1 2019 grâce à la santé du marché du travail

Au premier trimestre, l’abordabilité – mesurée par l’indice composé urbain – s’est améliorée plus que jamais depuis 2014; huit des dix marchés urbains ayant progressé pendant la période (graphique de gauche). La bonne santé du marché du travail a le plus contribué à cette évolution par une nette augmentation des revenus (+1.0%) qui a dépassé la hausse des prix des logements (+0.3%) d’une forte marge (graphique de gauche). Simultanément, les taux d’intérêt hypothécaires n’ont pas limité l’accessibilité pour la première fois en sept trimestres. Vancouver a enregistré la plus forte amélioration de tous les marchés urbains principalement attribuable à un repli des prix des logements. Nous continuons de nous attendre à certaines faiblesses des prix sur ce marché puisque les conditions de revente sont favorables aux acheteurs à la fois dans le segment des appartements en copropriété et dans celui des autres formes de logements. À Toronto, l’indice composé révèle une légère amélioration, mais celle-ci est seulement due au segment autre que les appartements. De fait, l’abordabilité du marché des appartements s’est détériorée un peu plus, puisque les prix ont bondi de 2.0% pendant le trimestre, le déséquilibre entre l’offre et la demande continuant de favoriser les vendeurs. Pour le second trimestre, il y a de l’espoir pour une poursuite de l’amélioration de l’abordabilité au Canada étant donné la baisse récente des taux hypothécaire.

mai 2019

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juin 19, 2019
MAI: UNE PREMIÈRE HAUSSE DE L’INDICE COMPOSITE EN NEUF MOIS

L’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a crû de 0,5 % en mai, un premier gain mensuel en neuf mois. Ceci dit, il s’agit de la plus faible hausse pour un mois de mai en 21 ans d’histoire. Si on purgeait l’indice des variations saisonnières (dessaisonalisation), on obtiendrait une baisse de […]

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juin 19, 2019
L’IPM national a augmenté à son rythme le plus lent de ce cycle

Il n’y a pas lieu de se réjouir de la première hausse de prix en sept mois puisque mai est
historiquement le deuxième mois de l’année où les prix augmentent le plus. L’augmentation
de 0.5% représente en effet la plus faible performance relevée à ce jour pour un mois de mai.
Résultat, la croissance annuelle a ralenti à 0.7%, le plus faible rythme depuis la récession
(graphique de gauche). Une combinaison de mesures de test de résistance, de taxes pour les
acheteurs étrangers et des hausses antérieures des taux hypothécaires a contribué au
ralentissement, mais les données récentes révèlent que le marché immobilier canadien se
stabilise. Les ventes de maisons ont augmenté un troisième mois de suite en mai, rebondissant
près de leur moyenne des dix dernières années, ce qui a été possible grâce à l’essor du marché
du travail et à une chute des taux hypothécaires. À Toronto, les prix des appartements et des
autres formes de logement ont reculé en mai, mais la conjoncture du marché de la revente
(graphique de droite) ne laisse pas entrevoir une détérioration importante au cours des
prochains mois particulièrement vu que la RGT a créé le nombre époustouflant de 92K emplois
depuis le début de l’année. Le marché de Vancouver a affiché la plus mauvaise performance
sur une base annuelle de tous les marchés couverts (-4.1%, a/a), mais son marché du travail
tourne très rond en 2019, ce qui pourrait avoir contribué au solide rebond des ventes observé
en mai (+24%).

Juin 2019

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mai 14, 2019
Le marché de la revente se stabilise-t-il?

L’indice composite de prix de maison Teranet–Banque NationaleMC a de nouveau chuté en avril, mais des signes de stabilisation commencent à se manifester. La baisse de l’indice composé en avril est la plus faible depuis des mois. La baisse cumulative sur sept mois n’est que de 1.8%, ce qui représente une perte modérée comparativement à la récession de 2008-2009 et même comparativement à des séquences plus courtes de repli qui se sont produites depuis (graphique de gauche). Le récent ralentissement de la baisse des prix à l’échelle nationale est en partie attribuable à Toronto, dont l’indice n’a régressé que de 0.2% sur cette période de sept mois. La résilience du marché de la revente de biens immobiliers résidentiels dans la plus grande région urbaine du Canada est due à la performance du segment des copropriétés, dont l’indice a augmenté de 2.1% sur la période (graphique de droite). À en juger par le ratio des inscriptions actives aux ventes, les conditions du marché des appartements en copropriété ont été tendues ces trois dernières années, ce qui laisse penser que la tendance à la hausse des prix des appartements à Toronto ne sera probablement pas interrompue dans un avenir prochain.

Mai 2019

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mai 14, 2019
AVRIL : UN HUITIÈME MOIS D’AFFILÉE SANS HAUSSE POUR L’INDICE COMPOSITE

L’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC est demeuré stable en avril[1]. Hormis la récession économique qui a sévi en 2009, il s’agit de la première fois que l’indice ne croît pas en avril en 21 ans d’histoire. De plus, la séquence sans hausse mensuelle s’étend maintenant à huit, l’indice ayant […]

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avril 12, 2019
L’IPM national chute un sixième mois de suite

En mars, les prix des maisons ont poursuivi leur tendance à la baisse. L’indice composite de prix de maison Teranet–Banque NationaleMC a dérapé un sixième mois de suite, une première en six ans. En outre, en 20 ans d’histoire, c’est la première fois que l’IPM chute pendant un mois de mars en dehors d’une récession. Il y a quelques mois, la faiblesse des prix des maisons était surtout sensible dans les régions métropolitaines le plus à l’ouest. À en juger par la variation sur six mois de l’indice, celle-ci a maintenant gagné neuf des 11 régions comprises dans l’indice composé, Montréal et Halifax étant les exceptions. Si nous prenons aussi en considération les 14 autres régions métropolitaines pour lesquelles l’IPM Teranet-Banque Nationale est compilé (bien qu’elles ne soient pas incluses dans l’indice composé), on constate une augmentation de prix dans seulement six des 25 régions métropolitaines considérées. Cela représente une des plus faibles diffusions des hausses de prix sur six mois en mars depuis que l’indice existe. Les prix des maisons s’adaptent à la récente hausse des taux d’intérêt et au resserrement des règles d’admissibilité à un prêt hypothécaire. Mais faiblesse des prix ne veut pas dire effondrement des prix. À Toronto, le plus grand marché immobilier du Canada, les prix des appartements ont monté pendant 17 mois de suite, alors que les prix des autres types d’habitats n’ont reculé que de 1.4% au cours des six derniers mois. À Vancouver, le marché le plus cher, l’augmentation de l’emploi au rythme de 2.9% au T1 sur une base a/a devrait limiter les nouvelles baisses de prix de maison.

Avril 2019