VARIATION MENSUELLE L’indice composite de prix de maison Teranet-Banque NationaleMC, qui couvre les onze plus grandes RMR du pays, a diminué de 0.4% de février à mars, soit une troisième diminution mensuelle consécutive. En mars, quatre des 11 RMR incluses dans l’indice ont connu des diminutions, soit Halifax (-1.9%), Toronto (-1.2%), Hamilton (-0.8%) et Ottawa-Gatineau […]
L’indice composite Teranet-Banque Nationale a diminué de 0.4% de février à mars, soit une troisième diminution mensuelle consécutive et une contraction plus importante que celles observées les mois précédents. Ceci survient dans un contexte où le marché de la revente continue de ralentir en raison notamment de l’incertitude entourant la guerre commerciale avec les États-Unis. Résultat, les prix ont diminué de 0.7% depuis décembre 2024, avec une baisse plus marquée pour les copropriétés (-1.2%) et légèrement moins importante pour les autres types de logements (-0.3%). Bien que le marché immobilier ait ralenti dans l’ensemble des provinces, la magnitude de cette baisse d’activité est particulièrement notable en Ontario et, dans une moins grande mesure, en Colombie-Britannique, soit les deux marchés les moins abordables au pays. De plus, cette faiblesse du marché immobilier ontarien n’est pas seulement l’histoire de quelques marchés, mais bien un problème plus large puisque 81% des RMR dans cette province (13 sur 16) couvertes par nos indices de prix ont connu des diminutions de février à mars, comparativement à seulement 40% pour les autres marchés à l’extérieur de l’Ontario. Notons aussi que les marchés immobiliers plus abordables tirent leur épingle du jeu. C’est particulièrement le cas au Québec où les quatre RMR couvertes par nos indices font partie du top 5 des croissances annuelles de prix les plus importantes au pays (Sudbury complétant le palmarès), avec des hausses allant de 9.7% à Montréal à 18.3% à Trois-Rivières par rapport à mars 2024. Dans un contexte où l’incertitude économique persiste, d’une modération de la croissance de la population et d’un risque de voir les taux d’intérêt de long terme demeurer plus élevés pour plus longtemps que prévu, le prix des propriétés devrait continuer d’être sous pression dans les mois à venir.
VARIATION MENSUELLE L’indice composite de prix de maison Teranet-Banque Nationale MC, qui couvre les onze plus grandes RMR du pays, a diminué de 0.1% pour un deuxième mois de suite en février après correction des effets saisonniers. En février, trois des 11 RMR incluses dans l’indice ont connu des diminutions, soit Victoria (-1.4%), Vancouver (-0.9%) et […]
L’indice composite Teranet-Banque Nationale a diminué de 0.1% pour un deuxième mois consécutif en février. Cette baisse des prix survient alors que le marché immobilier de la revente a ralenti fortement au cours des derniers mois en raison notamment de l’incertitude entourant les tensions commerciales avec les États-Unis. Il s’avère que la confiance des consommateurs est en chute libre et les plus récentes données sur leur propension à faire des achats importants (comme une propriété) indiquent que le ralentissement pourrait se poursuivre. Sur un an, la hausse des prix des propriétés se limite désormais à seulement 2.9% avec des différences notables au niveau régional. En effet, il est intéressant de noter que les plus fortes croissances de prix ont été observées dans les marchés les plus abordables au pays, alors que les marchés les plus onéreux se situent en queue de peloton. À moins d’une résolution rapide de la guerre commerciale présentement en cours, les prix des propriétés devraient continuer d’être sous pression, particulièrement dans les marchés les moins abordables. Bien que les récentes baisses de taux directeur de la Banque du Canada apporteront un certain soutien au marché immobilier, la situation de l’inflation rend de plus en plus incertain un support supplémentaire, du moins à court terme. Cela, combiné à une modération importante de la croissance de la population dans un contexte de marché du travail moins vigoureux que nous le pensions préalablement, représente un vent de face pour les prix des actifs immobiliers au Canada.
VARIATION MENSUELLE Après correction des effets saisonniers, l’indice composite de prix de maison Teranet-Banque NationaleMC, qui couvre les onze plus grandes RMR du pays, est demeuré stable de décembre à janvier après avoir connu six mois de hausse consécutifs. Depuis le début des baisses de taux d’intérêt de la Banque du Canada en juin 2024, […]
Après avoir connu une hausse ininterrompue de 2.8% au cours des six mois précédents, l’indice
composite Teranet-Banque Nationale est demeuré inchangé en janvier. Cette perte d’élan survient
alors que les transactions sur le marché de la revente de propriétés ont diminué en décembre, mais
également en janvier dû à l’incertitude créée par les menaces de tarifs douaniers américains
(graphique du haut). Par ailleurs, un nombre important de vendeurs ont décidé de mettre leur
propriété en vente en janvier, peut-être en anticipation d’une saison forte plus vigoureuse que lors
des dernières années. Cette hausse marquée des nouvelles inscriptions, combinée avec la baisse
des ventes, ont fait basculer les conditions du marché immobilier de « favorable aux vendeurs » à
équilibrées au cours du mois (graphique du bas), ce qui pourrait contenir la croissance des prix dans
les mois à venir. Cependant, nous pensons que l’impact de potentiels tarifs sur la confiance des
acheteurs potentiels se dissipera dans les prochains mois, à condition que les répercussions sur le
marché du travail demeurent limitées. En outre, les récentes baisses des taux d’intérêt par la Banque
du Canada et l’augmentation de la période d’amortissement à 30 ans pour les premiers acheteurs
devraient continuer à soutenir le marché dans les mois à venir, mais les difficultés persistantes en
matière d’abordabilité pourraient limiter l’ampleur de la reprise dans les marchés les plus
dispendieux.
L’indice composite a connu une croissance de 0.8% en décembre, soit une sixième hausse mensuelle consécutive et une augmentation plus importante que celle de 0.7% observée le mois précédent. Résultat, les prix ont connu une croissance cumulative de 2.9% depuis la première baisse de taux directeur de la Banque du Canada en juin et se trouvent désormais seulement 0.3% sous leur niveau record atteint en avril 2022. Cette accélération des prix survient alors que les effets du cycle de détente monétaire continuent de se faire sentir sur le marché de l’habitation. Le nombre de ventes sur le marché résidentiel s’est redressé et les conditions du marché affichent toujours un marché favorable aux vendeurs, propices à des hausses de prix. Dans le contexte où la banque centrale devrait poursuivre sa détente monétaire dans les mois à venir et avec le prolongement de l’amortissement à 30 ans pour les prêts hypothécaires assurés en décembre, le marché immobilier pourrait conserver son dynamisme dans les prochains mois, à condition que la dégradation du marché du travail demeure limitée. Toutefois, étant donné les défis d’abordabilité ainsi qu’une croissance beaucoup plus modérée de la population, la cadence d’appréciation du prix des logements devrait être modérée.
VARIATION MENSUELLE Après correction des effets saisonniers, l’indice composite de prix de maison Teranet-Banque NationaleMC, qui couvre les onze plus grandes RMR du pays, a connu une croissance de 0.8% de novembre à décembre, une hausse plus importante que celle de 0.7% observée le mois précédent et une sixième augmentation mensuelle consécutive. Résultat, les prix […]
VARIATION MENSUELLE Après correction des effets saisonniers, l’indice composite de prix de maison Teranet-Banque NationaleMC, qui couvre les onze plus grandes RMR du pays, a connu une croissance de 0.6% d’octobre à novembre, une hausse plus importante que celle de 0.4% observée le mois précédent et une cinquième augmentation mensuelle consécutive. Résultat, les prix ont […]
L’indice composite a connu une croissance de 0.6% en novembre, soit une cinquième hausse mensuelle consécutive et une augmentation plus importante que celle de 0.4% observée le mois précédent. Résultat, les prix ont connu une croissance cumulative de 2.2% depuis la première baisse de taux directeur de la Banque du Canada en juin, mais demeurent toujours 1.0% sous leur sommet d’avril 2022. Cette accélération des prix survient alors que les effets du cycle de détente monétaire commencent à se faire sentir davantage sur le marché de l’habitation. En effets, le nombre de transactions sur le marché de la revente a poursuivi sa hausse en novembre après un bond en octobre, notamment grâce à une diminution des taux d’intérêt hypothécaires fixes depuis l’été et le rythme accélérer des baisses de taux directeur de la banque centrale lors de ses deux dernières annonces. Résultat, les conditions du marché de la revente se sont resserrées davantage au cours des derniers mois et affichent un marché favorable aux vendeurs, synonyme d’un support à la hausse sur les prix. Dans le contexte où la banque centrale devrait poursuivre sa détente monétaire dans les mois à venir afin de revenir en territoire neutre et avec le prolongement de l’amortissement à 30 ans pour les prêts hypothécaires assurés en décembre, le marché immobilier pourrait conserver son dynamisme dans les prochains mois, à condition que la dégradation du marché du travail demeure limitée. Toutefois, étant donné les défis d’abordabilité ainsi qu’une croissance beaucoup plus modérée de la population, la cadence d’appréciation du prix des logements devrait être modérée.