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septembre 20, 2021
Une croissance des prix record qui cache une modération en août

En août, l’IPM Teranet-Banque Nationale a connu une croissance sur 12 mois record de 18.4%. Cette dernière année est caractérisée par une augmentation des prix généralisée dans les régions couvertes par l’indice. En effet, les prix étaient en hausse de 10% ou plus dans 87% des 32 marchés urbains étudiés. De plus, la croissance des prix était en hausse de 30% ou plus dans 45% des marchés. Toutefois, cette croissance vertigineuse dans les grands centres urbains cache une dynamique bien différente lorsque l’on analyse les variations d’un mois à l’autre. En effet, en utilisant l’IPM composite non lissé et corrigé pour les effets saisonniers, cela fait maintenant cinq mois consécutifs où l’augmentation mensuelle des prix est moins forte que le mois précédent. De juillet à août, les prix sont même demeurés essentiellement inchangés (+0.1%). Cette stagnation coïncide avec une diminution d’activité sur le marché de la revente potentiellement freiné par des enjeux d’abordabilité après les hausses de prix stupéfiantes. En effet, cela fait maintenant cinq mois que les ventes de maisons diminuent d’un mois à l’autre. Toutefois, nous n’entrevoyons pas de diminution de prix à court terme, car le niveau des ventes demeure élevé sur une base historique et l’inventaire de propriétés à vendre demeure très faible.

septembre 2021

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août 19, 2021
La croissance des prix demeure forte, mais ralentit en juillet

En juillet, l’IPM Teranet-Banque Nationale a crû de 2.0% comparativement au mois précédent. Bien qu’il s’agisse encore d’une croissance très robuste, cela fait maintenant deux mois consécutifs où l’augmentation mensuelle des prix est moins forte que le mois précédent. Ce ralentissement coïncide avec une diminution d’activité sur le marché de la revente. En effet, cela fait maintenant quatre mois que les ventes de maisons diminuent d’un mois à l’autre. Avec cette modération des ventes qui semble bien entamée, la croissance des prix pourrait continuer de ralentir dans les mois à venir. Toutefois, le marché immobilier continue d’être vigoureux sur une base historique, faisant en sorte que nous n’entrevoyons pas de diminution de prix à court terme et ce, même si les gains de la dernière année sont stupéfiants. En effet, l’indice composite continue de fracasser des records, enregistrant une croissance de 17.8% sur douze mois en juillet. Les récents records sont caractérisés par une augmentation des prix généralisée dans les régions couvertes par l’indice. En effet, les prix étaient en hausse de 10% ou plus par rapport à la même période l’année précédente dans 87% des 32 marchés urbains étudiés. De plus, la croissance des prix était en hausse de 30% ou plus dans 48% des marchés, du jamais vu.

Août 2021

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juillet 20, 2021
La croissance des prix en juin fracasse son record de 2017

L’IPM Teranet-Banque Nationale a bondi en juin de 16.0% en glissement annuel, soit la croissance la plus élevée jamais enregistrée. Ce record est encore plus impressionnant du fait qu’il vient fracasser celui observé en juin 2017 (+14.2%) avant la mise en place de mesures macro-prudentielles visant à contenir les hausses de prix. Notons qu’à cette époque, les croissances de prix étaient surtout concentrées dans les marchés de Vancouver et des villes du Golden Horseshoe comme Toronto et Hamilton. Le record brisé ce mois-ci est quant à lui caractérisé par une augmentation des prix généralisée dans l’ensemble des régions couvertes par l’indice. En effet, les prix étaient en hausse de 10% ou plus par rapport à la même période l’année précédente dans 90% des 32 marchés urbains étudiés. De plus, la croissance des prix était en hausse de 30% ou plus dans 42% des marchés, également du jamais vu. De mai à juin, l’indice a connu une croissance de 2.7%, une 20e augmentation mensuelle de suite et sa deuxième croissance mensuelle la plus forte depuis le début de l’indice en 1999. Toutefois, il s’agit de la première fois depuis janvier que la croissance mensuelle décélère par rapport à celle observée le mois précédent (2.8% en mai). Ce ralentissement coïncide avec une diminution du rythme sur le marché de la revente. En effet, cela fait maintenant 3 mois que les ventes de maisons diminuent d’un mois à l’autre. Avec cette modération des ventes qui semble bien entamée, la croissance des prix pourrait ralentir dans les mois à venir. Toutefois, le marché continue d’être vigoureux sur une base historique, faisant en sorte que nous n’entrevoyons pas de diminution de prix à court terme.

juillet 2021

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juin 17, 2021
Croissance record des prix des propriétés en mai

L’IPM Teranet-Banque Nationale a bondi de 2.8% en mai, atteignant un nouveau record. Cela marque la 19e augmentation mensuelle de suite et la croissance en un mois la plus forte jamais enregistrée depuis le début de l’indice en 1999. Sa vigueur récente coïncide avec des chiffres historiquement élevés de ventes de maisons dans la plupart des régions du Canada, doublées d’une offre limitée. Par conséquent, les conditions de marché restent très favorables aux vendeurs et à une hausse des prix. Après correction des effets saisonniers, le bond mensuel de l’IPM non lissé était un peu plus faible – à 2.1%, assurant à l’indice non lissé un gain cumulatif époustouflant de 17.0% depuis juin dernier. Le rythme rapide de l’augmentation des prix des maisons se poursuit dans une large majorité des grandes villes canadiennes, les prix étant en hausse de 10% ou plus par rapport à un an plus tôt dans une proportion sans précédent de 90% des 32 marchés urbains étudiés. De plus, la croissance des prix était en hausse de 30% ou plus dans 42% des marchés, également du jamais vu. On notera que la hausse annuelle des prix des maisons individuelles continue de dépasser le segment des appartements en copropriété. Ce dernier reste à la traîne, car la préférence des acheteurs a basculé des petits appartements dans
les centres-villes vers des maisons plus spacieuses dans les banlieues. Toutefois, cette divergence pourrait ne pas persister puisque l’abordabilité s’est détériorée pour les propriétés autres que les appartements en copropriété (lien).

juin 2021

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mai 19, 2021
Les prix des maisons ont continué de monter sans relâche en avril

L’IPM Teranet-Banque Nationale a bondi de 2.4% en avril, atteignant un nouveau record. Cela marque la 18e augmentation mensuelle de suite. Sa vigueur récente coïncide avec des chiffres historiquement élevés de ventes de maisons dans la plupart des régions du Canada, doublées d’une offre limitée. Par conséquent, les conditions du marché restent très favorables aux vendeurs et à la hausse des prix. Après correction des effets saisonniers, le bond mensuel de l’IPM non lissé était un peu plus faible – à 2.0%, assurant à l’indice non lissé un gain cumulatif époustouflant de 14.3% depuis juin dernier (graphique de gauche). Le rythme rapide de l’augmentation des prix des maisons se poursuit dans une large majorité des grandes villes canadiennes, les prix étant en hausse de 10% ou plus par rapport à un an plus tôt dans une proportion sans précédent de 87% des 32 marchés urbains étudiés (graphique de droite). On notera que la hausse des prix annuelle des maisons individuelles continue de dépasser le segment des appartements en copropriété. Ce dernier reste à la traîne, car la préférence des acheteurs a basculé des petits appartements dans les centres-ville vers des maisons plus spacieuses dans les banlieues. Cette divergence ne durera peut-être pas longtemps vu que les taux d’intérêt ont augmenté et que l’abordabilité s’est détériorée dans le segment autre que les appartements en copropriété (lien).

mai 2021

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avril 20, 2021
Les prix bondissent de façon importante en mars

L’IPM Teranet-Banque Nationale a bondi de 1,5 % en mars pour atteindre un nouveau sommet, enregistrant une 17e hausse mensuelle consécutive. La récente vigueur coïncide avec des ventes de logements historiquement élevées dans la plupart des régions du Canada, tandis que l’offre est limitée. Quant à lui, l’IPM composite non lissé corrigé des effets saisonniers connaît une vigueur encore plus grande, affichant un saut de 2.7% en mars par rapport au mois précédent, soit la seconde croissance mensuelle la plus forte après celle observée en juillet 2006. Depuis juin 2020, celui-ci a fait un bond notable de 11.9%. L’augmentation rapide des prix des propriétés continue d’être observée dans la vaste majorité des grandes villes canadiennes. En effet, 81 % des 32 marchés couverts par l’indice ont connu une croissance en glissement annuel de 10% ou plus, du jamais vu. Toutefois, l’ampleur de la hausse des prix des propriétés varie selon les catégories de logements. En effet, l’indice pour le segment des appartements dans les principales grandes villes canadiennes a connu une croissance plus faible que celui des maisons individuelles. Cette différence s’explique notamment par un délaissement des petites unités d’habitation dans les centres-villes au profit des propriétés plus grandes situées en banlieue.

avril 2021

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mars 17, 2021
Les prix augmentent pour un 16ième mois consécutif en février

L’IPM Teranet-Banque Nationale a augmenté de 0,5 % en février pour atteindre un nouveau sommet, enregistrant une 16ième hausse mensuelle consécutive. La récente vigueur coïncide avec des ventes de logements historiquement élevées dans la plupart des régions du Canada, tandis que l’offre est limitée. Résultat, 77 % des 32 marchés couverts par l’indice ont connu une croissance en glissement annuel de 10% ou plus, du jamais vu. Toutefois, l’ampleur de la hausse des prix des propriétés varie selon les catégories de logements. En effet, l’indice pour le segment des appartements dans les principales grandes villes canadiennes a connu une croissance beaucoup plus faible que celui des maisons individuelles. Cette différence s’explique notamment par un délaissement des petites unités d’habitation dans les centres-villes au profit des propriétés plus grandes situées en banlieue. Outre ce changement de préférence induit par la pandémie, il y a lieu de penser que le segment des copropriétés est également affecté par les faibles flux d’immigration et le taux de chômage toujours élevé parmi les jeunes travailleurs.

Mars 2021

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février 18, 2021
Le prix des maisons à un nouveau sommet en janvier

L’IPM Teranet-Banque Nationale a augmenté de 0,3 % en janvier pour atteindre un nouveau sommet. Ce niveau inégalé coïncide avec des ventes de logements historiquement élevées dans la plupart des régions du Canada, tandis que l’offre est limitée. Depuis juin, l’IPM composite non lissé corrigé des effets saisonniers a fait un bond notable de 7.8%. Par contre, la tendance à la hausse des prix des propriétés ne s’applique pas à toutes les catégories de logements. À Toronto, la hausse des ventes concernait largement les logements individuels en dehors du centre-ville, et non les appartements. Dans le Grand Montréal, on observe une très forte hausse des inscriptions d’appartements en copropriété sur l’île de Montréal, ce qui contraste grandement avec les autres zones géographiques de cette région. À l’instar de Toronto et Montréal, les régions du Grand Vancouver et de Victoria affichent des hausses de prix des logements individuels qui dépassent significativement celles des appartements. Outre un changement de préférence induit par la pandémie, il y a lieu de penser que ce dernier segment est affecté par les faibles flux d’immigration et le taux de chômage toujours élevé parmi les jeunes travailleurs.

février 2021

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février 04, 2021
La hausse du prix des logements nuit à l’abordabilité

L’abordabilité du logement s’est améliorée au quatrième trimestre de 2020 au Canada, une troisième fois de suite. Cela dit, l’amélioration ce trimestre était nettement moins impressionnante. La hausse des revenus et les taux d’intérêt à des creux records ont été presque entièrement contrebalancés par une hausse substantielle des prix des logements. En effet, les prix mesurés par l’indice composite national ont augmenté de 4.5% pendant le trimestre, soit leur plus forte hausse mensuelle en 11 ans. Une contraction de 29 points de base de notre taux hypothécaire de référence sur 5 ans a contribué à préserver l’abordabilité du logement ce trimestre, mais le repli de près de 100 points de base des taux depuis le début de la pandémie a sans aucun doute propulsé l’appréciation actuelle des prix des logements. Avec la confluence de ces facteurs, il est certain que l’abordabilité du logement ne s’est jamais aussi bien tenue depuis 2015, mais il y a un autre obstacle pour les acheteurs potentiels. La hausse des prix des logements s’est traduite par une augmentation de la mise de fonds. À l’échelle du
pays, il n’a jamais été aussi difficile d’épargner pour rassembler le minimum de cette somme. En tablant sur un taux d’épargne de 10% du revenu médian total d’un ménage, il lui faudrait maintenant 60 mois (5 ans) pour économiser pour la mise de fonds minimum (environ 6%) sur un logement représentatif. Cependant, puisque les taux d’intérêt ne devraient pas remonter de sitôt, que les campagnes de vaccination connaîtront un retour à la normale et que les conditions sur le marché sont favorables aux vendeurs, les prix des logements devraient continuer de croître en 2021. De ce fait, l’abordabilité devrait se dégrader autant du point de vue du paiement hypothécaire en pourcentage du revenu que du
paiement de la mise de fonds.

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janvier 20, 2021
Le prix des maisons poursuit sa hausse en décembre

L’IPM Teranet-Banque Nationale a augmenté de 0,6 % en décembre pour atteindre un nouveau sommet. Ce niveau inégalé coïncide avec des ventes de logements historiquement élevées dans la plupart des régions du Canada tandis que l’offre est limitée. Depuis juillet, l’IPM composite non lissé corrigé des effets saisonniers a fait un bond notable de 6.8%. Cependant, décembre représente un deuxième mois consécutif où la croissance de l’indice est moins forte que le mois précédent. De plus, la tendance à la hausse des prix des propriétés ne s’applique pas à toutes les catégories de logements. À Toronto, la hausse des ventes concernait largement les logements individuels en dehors du centre-ville, et non les appartements. Dans le Grand Montréal, on observe une très forte hausse des inscriptions
d’appartements en copropriété sur l’île de Montréal, ce qui contraste grandement avec les autres zones géographiques de cette région. À l’instar de Toronto et Montréal, les régions du Grand Vancouver et de Victoria affichent des hausses de prix des logements individuels qui dépassent significativement celles des appartements. Outre un changement de préférence induit par la pandémie, il y a lieu de penser
que ce dernier segment est affecté par les faibles flux d’immigration et le taux de chômage toujours élevé parmi les jeunes travailleurs.

janvier 2021