Cela fait maintenant quelques mois que les ventes sur le marché résidentiel canadien diminuent. Ce ralentissement commence à se faire sentir sur la croissance des prix, de sorte que l’IPM Teranet-Banque Nationale est demeuré relativement stable entre août et septembre avec une légère hausse de 0.1%, la plus faible augmentation mensuelle depuis janvier 2020 (graphique de gauche). Pour sa part, la croissance des prix sur 12 mois est descendue de son niveau record observé en août et s’établissait à 17.3% en septembre. Il s’agit de la première fois en quatorze mois que la croissance annuelle est moins élevée que celle observée le mois précédent. Bien que la hausse annuelle des prix en septembre soit moins forte que ce que nous avons observé lors des deux mois précédents, il s’agit tout de même de la troisième croissance sur 12 mois la plus élevée de l’histoire. Qui plus est, les prix demeurent en hausse de 10% ou plus dans 87% des 32 agglomérations urbaines étudiées même si certains marchés extrêmement chauds commencent à refroidir (graphique de droite). Somme toute, à moins d’une remontée plus importante des taux hypothécaires, nous n’entrevoyons pas de tendance baissière sur les prix dans les prochains mois. Il faut souligner que le niveau des ventes demeure historiquement élevé et que l’inventaire de propriétés à vendre continue d’être extrêmement faible.