L’IPM Teranet-Banque Nationale a bondi de 2.8% en mai, atteignant un nouveau record. Cela marque la 19e augmentation mensuelle de suite et la croissance en un mois la plus forte jamais enregistrée depuis le début de l’indice en 1999. Sa vigueur récente coïncide avec des chiffres historiquement élevés de ventes de maisons dans la plupart des régions du Canada, doublées d’une offre limitée. Par conséquent, les conditions de marché restent très favorables aux vendeurs et à une hausse des prix. Après correction des effets saisonniers, le bond mensuel de l’IPM non lissé était un peu plus faible – à 2.1%, assurant à l’indice non lissé un gain cumulatif époustouflant de 17.0% depuis juin dernier. Le rythme rapide de l’augmentation des prix des maisons se poursuit dans une large majorité des grandes villes canadiennes, les prix étant en hausse de 10% ou plus par rapport à un an plus tôt dans une proportion sans précédent de 90% des 32 marchés urbains étudiés. De plus, la croissance des prix était en hausse de 30% ou plus dans 42% des marchés, également du jamais vu. On notera que la hausse annuelle des prix des maisons individuelles continue de dépasser le segment des appartements en copropriété. Ce dernier reste à la traîne, car la préférence des acheteurs a basculé des petits appartements dans
les centres-villes vers des maisons plus spacieuses dans les banlieues. Toutefois, cette divergence pourrait ne pas persister puisque l’abordabilité s’est détériorée pour les propriétés autres que les appartements en copropriété (lien).