L’IPM Teranet-Banque Nationale a bondi de 1,5 % en mars pour atteindre un nouveau sommet, enregistrant une 17e hausse mensuelle consécutive. La récente vigueur coïncide avec des ventes de logements historiquement élevées dans la plupart des régions du Canada, tandis que l’offre est limitée. Quant à lui, l’IPM composite non lissé corrigé des effets saisonniers connaît une vigueur encore plus grande, affichant un saut de 2.7% en mars par rapport au mois précédent, soit la seconde croissance mensuelle la plus forte après celle observée en juillet 2006. Depuis juin 2020, celui-ci a fait un bond notable de 11.9%. L’augmentation rapide des prix des propriétés continue d’être observée dans la vaste majorité des grandes villes canadiennes. En effet, 81 % des 32 marchés couverts par l’indice ont connu une croissance en glissement annuel de 10% ou plus, du jamais vu. Toutefois, l’ampleur de la hausse des prix des propriétés varie selon les catégories de logements. En effet, l’indice pour le segment des appartements dans les principales grandes villes canadiennes a connu une croissance plus faible que celui des maisons individuelles. Cette différence s’explique notamment par un délaissement des petites unités d’habitation dans les centres-villes au profit des propriétés plus grandes situées en banlieue.