L’IPM Teranet-Banque Nationale a augmenté de 0,5 % en février pour atteindre un nouveau sommet, enregistrant une 16ième hausse mensuelle consécutive. La récente vigueur coïncide avec des ventes de logements historiquement élevées dans la plupart des régions du Canada, tandis que l’offre est limitée. Résultat, 77 % des 32 marchés couverts par l’indice ont connu une croissance en glissement annuel de 10% ou plus, du jamais vu. Toutefois, l’ampleur de la hausse des prix des propriétés varie selon les catégories de logements. En effet, l’indice pour le segment des appartements dans les principales grandes villes canadiennes a connu une croissance beaucoup plus faible que celui des maisons individuelles. Cette différence s’explique notamment par un délaissement des petites unités d’habitation dans les centres-villes au profit des propriétés plus grandes situées en banlieue. Outre ce changement de préférence induit par la pandémie, il y a lieu de penser que le segment des copropriétés est également affecté par les faibles flux d’immigration et le taux de chômage toujours élevé parmi les jeunes travailleurs.