À l’échelle nationale, les prix des maisons prenaient encore de l’élan en mars. Mais cette donnée repose sur les ventes une fois enregistrées dans les registres fonciers. Les ventes dont font état les chambres immobilières sont enregistrées peu après qu’elles sont devenues inconditionnelles et sont donc plus représentatives des transactions récentes. Les chambres immobilières les plus importantes ont toutes mentionné une nette chute de l’activité pendant la deuxième quinzaine de mars en raison des mesures prises pour freiner la propagation de la COVID-19. Cela a été confirmé lorsque l’ACI a fait état d’une chute des ventes de février à mars sur 25 des 26 grands marchés du Canada, avec de fortes baisses sur la plupart des marchés couverts par l’IPM Teranet-Banque Nationale. L’impact de ce ralentissement de l’activité devrait être bientôt reflété dans les indices de prix de maison. Une perte de vitesse est particulièrement à prévoir dans les indices des marchés métropolitains situés dans le Centre et l’Est du Canada (Toronto, Hamilton, Ottawa-Gatineau, Montréal et Halifax) qui jusque-là tiraient l’IPM national vers le haut.