BONNE PERFORMANCE DE L’INDICE POUR UN MOIS DE NOVEMBRE
L’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a crû de 0,2 % en novembre. Il s’agit d’une bonne performance pour un mois de novembre. En effet, au cours des dix dernières années, l’indice a reculé sept fois en novembre (chaque année, le quatrième trimestre est la période creuse de l’indice). Si on extirpait les variations purement saisonnières, l’indice ainsi « dessaisonalisé » ferait montre d’une quatrième hausse mensuelle d’affilée.
L’indice composite a été freiné en novembre par des replis à Halifax (-1,3 %) et Winnipeg (-0,6 %), alors que les indices sont demeurés à peu près stables à Toronto, Victoria et Ottawa-Gatineau. L’indice a progressé à Edmonton (0,1 %), Calgary (0,2 %), Montréal (0,3 %), Vancouver (0,4 %), Hamilton (0,4 %) et Québec (1,0 %). Pour Vancouver, il s’agit d’un deuxième gain consécutif de l’indice, après une séquence de 15 mois sans hausse. Rappelons qu’à partir du creux de mars dernier, les ventes de logements s’y sont rétablies à leur niveau moyen des dix dernières années. À Toronto, l’indice est demeuré sous son précédent sommet de septembre dernier. Ce piétinement coïncide avec un plafonnement des ventes de logements, sans dire que cela inquiète car le marché est équilibré. Montréal est la métropole avec la performance la plus soutenue, avec 17 hausses au cours des 20 derniers mois, quoiqu’Ottawa-Gatineau surpasse Montréal au cours de cette période au plan de la croissance de l’indice (15,4 % contre 11,0 %).
- Composite 11
- Tous les indices métropolitains
- Colombie-Britannique
- Alberta
- Manitoba
- Ontario
- Québec
- Nouveau-Brunswick
- Terre-Neuve
- Nouvelle-Écosse
L’indice composite a connu un regain au cours des sept derniers mois, mais cela fait suite à une faiblesse au cours des huit mois précédents. C’est pourquoi la croissance de l’indice sur 12 mois se limite à 1,4 %, ce qui constitue néanmoins une quatrième accélération de suite. Le glissement annuel de l’indice composite a été tiré vers le bas par les grands centres urbains des Provinces de l’Ouest : Vancouver (‑5,2 %), Edmonton (‑2,7 %) et Calgary (‑0,9 %). L’indice a marginalement progressé à Winnipeg (0,2 %), Victoria (0,7 %) et Québec (0,9 %). L’avancée a été plus convaincante à Toronto (4,2 %), Hamilton (5,0 %), Montréal (6,4 %), Halifax (6,8 %) et Ottawa-Gatineau (8,1 %).
En plus de Toronto et Hamilton qui sont intégrées à l’indice composite, des indices existent pour les sept autres régions métropolitaines du Golden Horseshoe. En général, le profil de ces indices au cours des 12 derniers mois est assez similaire à ceux de Toronto et Hamilton, une reprise à compter du deuxième trimestre succédant à une faiblesse. Au net, ces indices ont connu des croissances au cours des 12 derniers mois, certaines enviables : Oshawa (2,9 %), Barrie (3,2 %), Peterborough (7,0 %), Kitchener (7,4 %), St. Catharines (7,6 %), Guelph (8,0 %) et Brantford (8,2 %).
Des indices sont disponibles pour sept autres régions métropolitaines, dont deux situées en Colombie-Britannique. La région d’Abbotsford-Mission a été éprouvée avant un regain qui ne date que de trois mois, si bien que l’indice a reculé au cours des 12 derniers mois de 1,7%. Par contre, le redressement date de huit mois à Kelowna et l’indice y a progressé de 3,4 % en glissement annuel. Les cinq autres régions sont situées en Ontario. Les indices de Windsor (9,4 %) et London (9,4 %) ont maintenu fière allure sur l’ensemble des 12 derniers mois. Pendant ce temps, la trajectoire de l’indice a été sinueuse à Thunder Bay (4,4 % en glissement annuel). Le redressement des sept derniers mois a été spectaculaire à Kingston (7,4 % en glissement annuel) et Sudbury (4,8 %).
Région métropolitaine | Niveau de l'indice | Variation (%) m/m |
Variation (%) a/a |
Du sommet | Date du sommet |
Marc Pinsonneault
Économiste principal
Groupe économie et stratégie
Banque Nationale du Canada