Il n’est pas surprenant que l’IPM national ait crû chaque mois entre mai et septembre. Presque toute la hausse de l’indice sur une année survient habituellement durant ces mois où l’activité sur le marché de la revente de maisons est la plus intense. Aussi, la tendance sous-jacente de l’IPM transparaît mieux après correction des effets saisonniers. Après cet ajustement, l’IPM national révèle une tendance de fond à la baisse de février à juillet, mais la tendance est devenue haussière en août et en septembre (graphique de gauche). Cela dit, cette situation n’était pas homogène entre toutes les régions qui composent l’indice. Avec ou sans correction des effets saisonniers, les prix des maisons ont continué de décroître à Vancouver. Cependant, les ventes de maisons dans cette région métropolitaine ont fortement remonté depuis le creux inscrit en mars (graphique de droite). Sur cette période, le marché de la revente de maisons y est passé de « favorable aux acheteurs » à « équilibré ». Cela pousse à croire que la déflation des prix des maisons devrait s’estomper au cours des prochains mois à Vancouver.