Au premier trimestre, l’abordabilité – mesurée par l’indice composé urbain – s’est améliorée plus que jamais depuis 2014; huit des dix marchés urbains ayant progressé pendant la période (graphique de gauche). La bonne santé du marché du travail a le plus contribué à cette évolution par une nette augmentation des revenus (+1.0%) qui a dépassé la hausse des prix des logements (+0.3%) d’une forte marge (graphique de gauche). Simultanément, les taux d’intérêt hypothécaires n’ont pas limité l’accessibilité pour la première fois en sept trimestres. Vancouver a enregistré la plus forte amélioration de tous les marchés urbains principalement attribuable à un repli des prix des logements. Nous continuons de nous attendre à certaines faiblesses des prix sur ce marché puisque les conditions de revente sont favorables aux acheteurs à la fois dans le segment des appartements en copropriété et dans celui des autres formes de logements. À Toronto, l’indice composé révèle une légère amélioration, mais celle-ci est seulement due au segment autre que les appartements. De fait, l’abordabilité du marché des appartements s’est détériorée un peu plus, puisque les prix ont bondi de 2.0% pendant le trimestre, le déséquilibre entre l’offre et la demande continuant de favoriser les vendeurs. Pour le second trimestre, il y a de l’espoir pour une poursuite de l’amélioration de l’abordabilité au Canada étant donné la baisse récente des taux hypothécaire.