La faiblesse des prix immobiliers résidentiels dans certaines grandes régions
métropolitaines est reflétée par une deuxième baisse d’affilée de l’indice composé
national. Sur les marchés les plus dispendieux, les nouvelles règles d’admissibilité à un
prêt hypothécaire et la hausse des taux d’intérêt ont nettement refroidi la demande.
Par exemple, Vancouver n’a enregistré aucune hausse de prix des maisons un quatrième
mois de suite en novembre, ce qui lui vaut une perte cumulative de 1.2%. À Toronto, les
prix ont baissé au cours des trois derniers mois, accusant un recul total de 0.4%. Les
marchés étaient également faibles en Alberta, où les prix n’ont pas augmenté un
cinquième mois de suite à Calgary, et un troisième mois de suite à Edmonton (graphique
de gauche), soit des pertes cumulatives de 1.4% et 1.3% respectivement. Le marché de
la revente est cependant vigoureux dans certaines régions au Canada. À Montréal, par
exemple, les ventes de logements atteignent un record jusqu’ici en 2018 (graphique de
droite). Alors que les taux d’intérêt devraient augmenter plus lentement qu’on ne le
pensait, les espoirs d’un atterrissage en douceur du marché canadien de la revente sont
toujours justifiés.
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