L’indice composite publié était en hausse en août un cinquième mois de suite, mais ces
progressions ne reflètent que des mouvements habituels en cette période de l’année. En
effet, après correction des effets saisonniers, l’indice composite est resté stationnaire
en août après des baisses de juin et juillet. Ainsi, à l’échelle nationale, le marché
n’affiche certainement pas une vigueur sous-jacente. Cette tendance provient
principalement de Toronto et de Vancouver, les deux plus importants marchés
immobiliers au Canada. À Toronto, l’indice publié affiche une cinquième hausse
mensuelle de suite, mais à l’inverse, son pendant corrigé des effets saisonniers
enregistre sa cinquième contraction consécutive. À Vancouver, l’indice corrigé des effets
saisonniers a baissé un troisième mois de suite (graphique de gauche). En août, l’indice
corrigé des effets saisonniers s’est contracté ou est resté stable dans six des neuf autres
régions métropolitaines couvertes. Cela dit, certaines régions font montre d’une vigueur
sous-jacente, comme à Montréal et Ottawa-Gatineau, dont les indices ont connu
récemment de fortes hausses.
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