OPINION : L’indice composite a rechuté en février, ayant perdu du terrain dans quatre des six derniers mois, pour une baisse cumulée de 1.9%. De plus, durant cette période, les indices ont baissé dans sept régions métropolitaines sur dix. Sans Vancouver, l’indice composite aurait baissé ou stagné au cours de chacun des six derniers mois (graphique du haut). S’agissant de Vancouver, nous estimons que les ventes de maisons ont fortement baissé en février (graphique du milieu). Ainsi, les pressions sur les prix des maisons pourraient s’amenuiser dans cette région au cours des prochains mois, même si, pour le moment, le marché de la revente reste tendu. À Toronto, les ventes de maisons ont baissé en janvier et en février après une ruée au T4. En février, nous estimons que les ventes étaient à leur plus faible niveau corrigé des effets saisonniers depuis juillet 2010 (graphique du bas), le ratio des inscriptions actives aux ventes indiquant un délai d’écoulement de 3 mois, le plus élevé depuis novembre 2012, situé confortablement en zone équilibrée. Il semble donc que les règles plus strictes d’attribution de prêts hypothécaires non assurés ainsi que la hausse des taux d’intérêt aient calmé au moins les deux marchés les moins abordables du Canada.
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