OPINION : La vigueur de la hausse des prix sur 12 mois au plan national repose principalement sur trois marchés : Toronto, Hamilton et Victoria (graphique du haut). Cela dit, plusieurs marchés en Ontario non incorporés à l’indice affichent une inflation des prix des maisons dans les deux chiffres. Il n’est donc pas étonnant que l’impôt sur la spéculation pour les non-résidents introduit en avril par le gouvernement de l’Ontario s’applique non seulement à Toronto et Hamilton, mais aussi à la région du Grand Golden Horseshoe (tableau du milieu). L’effet de cet impôt sur les ventes de maisons et la hausse de leurs prix sera évalué au cours des prochains mois. Mais, même si cette mesure freine la spéculation, elle ne devrait pas stopper complètement la hausse des prix des maisons, qui dépend toujours de facteurs fondamentaux solides tels que la création d’emplois, l’immigration de pays étrangers et, récemment, l’afflux net de Canadiens d’autres provinces. Les bas taux d’intérêt contribuent également à l’essor du marché.