OPINION : En juillet, la dichotomie du marché canadien de la revente de maisons a persisté, avec d’importants gains mensuels dans les quatre régions métropolitaines de Vancouver, Toronto, Victoria et Hamilton qui continuent de tirer l’indice national vers le haut. Ailleurs, les prix étaient stationnaires dans l’ensemble sur les 12 derniers mois (graphique du haut). Vancouver fait bande à part avec des hausses mensuelles de prix supérieures à 2% au cours de chacun des six derniers mois, pendant lesquels les prix des appartements et des autres types de logements ont bondi (graphique du milieu, gauche). Selon certains observateurs, les prix devraient ralentir à Vancouver, à en juger d’après la chute de 19% sur 12 mois des ventes de logements en juillet et la nouvelle taxe de 15% sur les biens résidentiels acquis par des étrangers. Cependant, malgré la baisse des ventes, le marché de la revente reste tendu à Vancouver (graphique du milieu – droite). En outre, le marché du travail y est en pleine ébullition, l’emploi ayant crû de 7.4% sur 12 mois (graphique du bas). Ces deux facteurs soutiennent les prix des maisons. L’histoire à Vancouver ne se limite donc pas aux flux de capitaux étrangers.