OPINION : La hausse mensuelle des prix des maisons en juin a été la plus forte en dix ans, tous les marchés à l’exception de ceux de Calgary et Edmonton enregistrant des gains supérieurs aux normes historiques. Qui plus est, des gains solides avaient déjà été enregistrés au cours des mois précédents. Par conséquent, depuis le début de l’année, les prix des maisons ont augmenté de 6.8%, ce qui est nettement supérieur à la moyenne historique de 4.0% pour les six premiers mois de l’année. Sur une base annuelle, la dichotomie s’observe toujours sur le marché canadien de l’immobilier résidentiel, le sous-indice incluant Toronto, Vancouver, Victoria et Hamilton affichant une accélération à plus de 16%, alors que la déflation persiste dans les sept autres régions couvertes (graphique du haut). En ce qui concerne la vigueur constante observée à Vancouver et Toronto, il faut relever que le marché de l’emploi reste en plein essor dans ces deux régions, situation qui contraste fortement avec ce que nous observons dans le reste du pays (graphique du milieu). L’inflation des prix des maisons continue d’être alimentée sur ces marchés par l’emploi qui atteint des niveaux historiques, l’offre exceptionnellement faible (graphique du bas) et les taux hypothécaires à un creux record.