OPINION : Pour ceux qui habitent à Vancouver, Victoria, Toronto et Hamilton, l’essor de l’immobilier se poursuit. Le contraste est prononcé avec les sept autres régions métropolitaines couvertes par l’indice, où les prix ont baissé en moyenne en glissement annuel ces dix derniers mois (graphique du haut). Dans le groupe des quatre marchés de l’immobilier résidentiel les plus dynamiques, Vancouver devance tous les autres avec son gain annuel de près de 20%. Il faut dire que le marché de la revente dans cette région métropolitaine est très tendu si l’on en croit les statistiques des inscriptions et des ventes publiées par la Chambre immobilière du grand Vancouver (graphique du milieu). Alors que certains continuent d’imputer la hausse à Vancouver et Toronto à l’afflux de capitaux étrangers, on notera que ces villes ont aussi les marchés du travail les plus vigoureux du pays et sont donc en mesure d’accueillir d’importants flux migratoires (graphique du bas – gauche). À Vancouver, en particulier, les ventes de logements existants sont à un niveau historiquement élevé, alors que l’offre est à un creux. Heureusement, les promoteurs immobiliers et les constructeurs sont au fait de la situation. Depuis le début de l’année, les mises en chantier résidentielles à Vancouver sont presque supérieures de 50% aux niveaux les plus élevés enregistrés ces 15 dernières années (graphique du bas – droite). Cette réaction de la construction de logements neufs devrait tôt ou tard alléger la pression sur les prix du marché de l’immobilier résidentiel à Vancouver.