OPINION : Ce rapport confirme que, dans les régions tributaires du pétrole, les marchés de l’immobilier résidentiel réagissent au ralentissement économique induit par l’effondrement des prix du brut. Les prix ont notamment baissé un quatrième mois de suite à Calgary, accusant un repli cumulatif de 4.4%. Parmi les régions métropolitaines couvertes, seule celle d’Ottawa-Gatineau a connu une aussi mauvaise séquence, avec cinq mois de repli consécutifs de 4.7% au total. Comparativement à Calgary, le marché du travail a moins souffert à Edmonton, et les prix des maisons y ont baissé plus modérément, de 1.7% sur les trois derniers mois. L’indice national a néanmoins monté de 5.9% sur les douze derniers mois, mais cette performance est attribuable à quatre seulement des 11 régions couvertes (Toronto, Hamilton, Vancouver, Victoria). Les prix ont à peine progressé, voire ont baissé dans les autres régions (graphique du milieu). Avec une croissance de la population et de l’emploi dans ces marchés qui excèdera la moyenne nationale dans un avenir prévisible, une correction majeure des prix y est improbable.